Capi, insoumis : 1882-1963 : Chamberet (Corrèze), Burlingame (California) et retour

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 315 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 14cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-85452-347-8
EAN : 9782854523478

Capi, insoumis

1882-1963
Chamberet (Corrèze), Burlingame (California) et retour

de

chez Plein chant

Collection(s) : Précurseurs et militants

Paru le | Broché 315 pages

Tout public

21.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Quand on naît enfant de paysans très pauvres dans la Corrèze de la fin du XIXe siècle et qu'on se trouve orphelin de père à l'âge de huit ans, rien ne laisse augurer d'une vie bien trépidante. Sauf si on a affaire à quelqu'un surnommé très tôt Capi par ses proches attentifs aux singularités, soit « un gars à qui on ne la fait pas ». S'en suit une vie ardente entre Chamberet où il acclimate en 1903 la « propagande par le fait », Limoges, Paris et ailleurs. Arrive 1914 et la mobilisation générale. Sans doute nourri de l'expression limousine selon laquelle ce qui compte en toute circonstance c'est de « se faire honneur », le petit libertaire (1,53 mètre sous la toise, selon l'Armée) tire sa révérence et il est officiellement déclaré insoumis. Commence alors pour lui, incarnation d'un autre adage du lieu qui prétend que « C'est la tête qui porte les pieds », une aventure au long cours scandée par des noms tels que Barcelone, New York, la Nouvelle-Orléans, la Sierra Nevada, San Francisco, Cuba.

L'administration est bien faite : à 53 ans, atteint par la prescription, il est relevé de l'insoumission et fait alors retour là où il est né, après un exil de plus de vingt ans. Jusqu'à sa mort l'indomptable révolté animera tout à fait gracieusement la vie de la commune, et participera à la Résistance, ne se séparant jamais de son « rigolo ».

La vie courageuse de Jean Chazelas, jardinier de son état, méritait d'être sauvée de l'oubli.

Du même auteur : Gérard Monédiaire