Paru le 15/04/2007 | Broché 131 pages
Tout public
préface Jean-Philippe Rapp
Capitaine Gitan
Ce livre relate un fragment de vie d'un personnage hors du commun. Il nous parle d'abord de l'enfance et de la jeunesse d'un capitaine de gendarmerie. Le capitaine Moillen est un gendarme bien singulier. Durant plus d'une douzaine d'années, il passe le plus clair de son temps à parcourir la Suisse romande en médiateur à la fois ferme, tolérant et bienveillant. On dit qu'il est incorruptible et qu'il sait régler les conflits avec bon sens et nuances. Son travail quotidien consiste à se rendre partout où les autorités et la population d'un bourg ou d'un village sont en désaccord avec un groupe de Tsiganes dont l'arrivée inopinée sème le trouble, suscite méfiance et colère et, parfois même, de violents affrontements. Très rapidement, celui que l'on commence à appeler « Capitaine Gitan » acquiert une solide réputation. C'est un médiateur avisé, prudent et efficace. Homme de caractère et de coeur, il est bien vite accepté et apprécié par les groupes de gitans qui proclament bien haut ne vouloir que lui comme interlocuteur. Virtuose en relations sociales, Arnold Moillen ne cesse, douze années durant, d'oeuvrer et de lutter, avec pugnacité, pour des relations plus chaleureuses et un état d'esprit plus bienveillant, plus tolérant et plus conciliant entre les populations sédentaires et les gens du voyage.
Raymond Durous, né en 1936 à Lausanne, de parents italiens enseigna au Collège de l'Elysée puis à l'Université Populaire de Lausanne. Pédagogue progressiste, citoyen solidaire, ouvert au monde, sensible aux problèmes de discrimination et de disparité, il s'est maintes fois engagé dans des actions de résistance civile, et s'est efforcé tout au long de son enseignement « d'ouvrir des fenêtres ». Il a publié dans la même collection : Victor le Conquérant.
Arnold Moillen, né en 1940 aux Diablerets, passa toute sa vie professionnelle au sein de la Gendarmerie vaudoise. Nommé capitaine et désigné pour un poste de médiateur, il s'est efforcé, douze ans durant, avec fermeté, doigté et bienveillance, d'apaiser et de régler les conflits surgissant ici et là dans le canton de Vaud entre les populations sédentaires et les gens du voyage.
