Capitan Venganza : sociohistoire d'une guérilla rurale, Colombie (1957-1961)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 242 pages
Poids : 334 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-343-21935-6
EAN : 9782343219356

Capitan Venganza

sociohistoire d'une guérilla rurale, Colombie (1957-1961)

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : Recherches et documents

Paru le | Broché 242 pages

Public motivé

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préface d'Olivier Compagnon


Quatrième de couverture

Sociohistoire d'une guérilla rurale, Colombie (1957-1961)

En Colombie, la période dite de La Violencia (1945-1965) est considérée comme un moment clé dans l'évolution qui conduisit au conflit armé des dernières décennies du XXe siècle. A la fin des années 1960, La Violencia se caractérise par la multiplication de bandes armées concurrentes qui affrontent l'armée dans une guerre de basse intensité.

S'appuyant sur de nombreuses sources primaires et un travail de terrain minutieux, Santiago Giraldo Arango adopte la perspective de la micro-histoire et analyse l'une de ces guérillas rurales, celle de Quinchia qui a marqué l'histoire de l'ouest colombien. Il s'attache aux pas de son meneur, « Capitàn Venganza ».

Qui donc est ce très jeune homme dont l'auteur cherche à décrypter les ressorts qui guident les actions et celles des hommes qui l'entourent ? Recherche de gloire et d'enrichissement personnel ou désintéressement et idéal de justice sociale ? Bandits ou justiciers ?

L'auteur, qui démonte très finement la complexité des processus, permet au lecteur de mieux comprendre comment la violence s'est inscrite au coeur de la politique colombienne.

Micro-histoire, violence, Colombie : dans une forme d'écriture originale et toujours convaincante, une enquête passionnante...

Biographie

Santiago Giraldo Arango est doctorant en histoire à l'Institut des Hautes Etudes de l'Amérique latine (IHEAL). Poursuivant ses recherches sur cette période de désordre et de répression en Colombie, il rédige actuellement une thèse où il propose une relecture du « Bogotazo » qui, avec l'assassinat du chef du Parti libéral colombien, Jorge Eliecer Gaitân, en 1948, marque précisément le début de la Violencia.