Paru le 20/01/2005 | Broché 286 pages
· Hier soir, j'ai regardé une émission qui n'a aucun rapport avec la musique, puisqu'il s'agit des "NRJ Awards" diffusés sur TF1.
Le grand moment de la soirée fut la prestation de Pascal Obispo qui entra sur scène déguisé en Polnareff. Bon, pour être honnête, il ressemblait plus à un travelo du bois qu'à Polnareff. Le paroxysme du ridicule fut atteint lorsque, pendant sa chanson, Obispo procèda à une sorte de strip-tease capillaire. Et le voilà qui, soudain, enlève sa perruque blonde frisée, faisant apparaître son crâne chauve dans lequel il avait implanté une crête d'iroquois rose. C'était terrifiant, cette fente qui coupe son crâne en deux, d'où sort cette ouate rose. On aurait cru un distributeur de Kleenex.
· Sur l'esplanade du Trocadéro, recevant Yannick Noah pour la Fête de la musique, Daniela Lumbroso déclara: «Ah! Yannick, vous êtes tellement beau que pour ne pas vous voir, il faudrait être sourd!»
Puis vint le tour d'Étienne Daho, à qui Daniela demanda:
Daniela: "Est-ce que c'est la tour Eiffel qui vous a inspiré Week-end à Rome?"
· Que serait un week-end sans les candidats du Maillon faible, qui pensent être cultivés puisqu'ils comprennent tout ce qui se dit sur TF1 et qui en plus, chez eux, répondent sans problème aux questions sur Oui-Oui? C'était le cas d'Alain, 51 ans, gendarme à Bordeaux, à qui Laurence Boccolini a demandé: «Vrai ou faux: un halogène provoque des hallucinations.» Réponse: «Vrai!» Et là, on imaginait le flic contrôlant une voiture avec le type qui revient de chez Jacques Caillaux, le 3 étoiles du luminaire où il vient d'acheter un halogène... "Police, vous êtes en possession d'un halogène, est-ce que c'est pour votre consommation personnelle?"
Chroniqueur dans Le Fou du roi de Stéphane Bern, chaque jour sur France Inter et co-présentateur d' On ne peut pas plaire à tout le monde Au côté de Marc-Olivier Fogiel le dimanche soir sur France 3, Guy Carlier - plus libre que jamais - nous propose un réjouissant jeu de massacre. Télé-réalité, télé-poubelle, émotions frelatées, candidats et témoins «chair-à-télé», animateurs pathétiques, rien ne nous aura été épargné... alors Carlier n'épargne rien ni personne au fil de ces chroniques bilarantes.
