Carnets. Vol. 5. En holocauste sur l'autel : 1er juin 1944-22 décembre 1946

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 464 pages
Poids : 838 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-204-10372-5
EAN : 9782204103725

En holocauste sur l'autel

1er juin 1944-22 décembre 1946

de

chez Cerf

Serie : Carnets. Vol 5

Paru le | Broché 464 pages

Public motivé

35.00 Indisponible

édition préparée, introduite et annotée par Christiane Schmitt, Eric T. de Clermont-Tonnerre | avec la collaboration de Jean-Christophe De Nadaï


Quatrième de couverture

Les Carnets de soeur Marie de la Trinité constituent une oeuvre monumentale et très originale. Au début de sa vie religieuse, Marie de la Trinité reçoit, dans l'oraison, plusieurs grâces importantes, ainsi que des lumières et paroles, qu'elle consigne entre 1941 et 1946 dans 3250 pages manuscrites de 35 carnets. Ces pages denses font entrer le lecteur dans l'étonnante expérience mystique qui a pour lieu le sein du Père et font écho à la longue réflexion théologique sur les mystères de la filiation et du sacerdoce. Le théologien Hans Urs von Balthasar écrivait en 1988, peu avant sa mort : « Marie de la Trinité a beaucoup influencé ma pensée. Un vrai tournant. »

Dans ces derniers carnets, Marie de la Trinité s'attache au mystère du Verbe incarné, à sa vie « humainement divine et divinement humaine ». Alors que tout se délite en elle et autour d'elle, alors qu'elle glisse inexorablement dans l'épreuve de Job, Marie, dans un ultime effort de fidélité, cherche à faire surgir, dans le champ de l'écriture, ce réel de la relation à l'autre qu'elle expérimente dans les relations intratrinitaires. Elle parvient, dit-elle, à une ressemblance de la réalité « autant que la nuit ressemble au jour ». Et pourtant, c'est par la voie obscure de notre humaine nature que se réalisera notre union à la Déité !

Biographie

Née en 1903, entrée chez les Dominicaines missionnaires des campagnes à vingt-sept ans, Paule de Mulatier (Marie de la Trinité), prend une part très active, comme assistante générale et maîtresse des novices, dans l'expansion de cette congrégation. En 1946, elle sombre dans une profonde « dépression » et cherche opiniâtrement la guérison auprès de nombreux médecins, dont Jacques Lacan. Guérie de ce qu'elle appellera « l'épreuve de Job », elle entreprend une formation de psychothérapeute pour réfléchir aux problèmes psychiques touchant la vie religieuse. Durant les dix dernières années de sa vie, après le départ des soeurs, elle assure, seule, à Flavigny (Côte-d'Or), une présence dominicaine où elle peut enfin harmoniser vie active et vie contemplative. Elle meurt le 21 novembre 1980.

Du même auteur : Marie de la Trinité