Carnets de guerre, 4 août 1914-30 décembre 1916 : vie et mort d'un patriote de la Grande Guerre à Buchenwald

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 295 pages
Poids : 699 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35068-305-8
EAN : 9782350683058

Carnets de guerre, 4 août 1914-30 décembre 1916

vie et mort d'un patriote de la Grande Guerre à Buchenwald

de

chez Cairn

Collection(s) : Ecrits du for privé des pays de l'Adour

Paru le | Broché 295 pages

Tout public

20.00 Indisponible

textes établis et annotés par Elisabeth Carlier, Jean-Pierre Carlier, Christian Desplat


Quatrième de couverture

Écrits du for prive des Pays de l'Adour

Carnets de guerre

(4 août 1914 - 30 décembre 1916)

Employé de commerce parisien, le sergent André Bach rejoignit le dépôt du 4e zouave le 4 août 1914. Troupe d'élite, les zouaves furent engagés à Charleroi, puis retraitèrent jusqu'à l'Aisne. Ce fut ensuite la « course à la mer », la bataille de l'Yser et les engagements autour de la Grande Dune. A. Bach y devint un « crapouillotiste » émérite ; il quitta le iront des Flandres adjudant, deux fois blessé. Jeté dans la fournaise de Verdun, il combattit au Mort Homme et sur la Cote 304. Il y gagna son epaulette de lieutenant. Au soir de la reconquête de Douaumont un éclat lui arracha le bras gauche. Rendu à la vie civile, il s'engagea dans la voie du journalisme, à la Rochelle, puis à Pau, correspondant de La Petite Gironde et rédacteur en chef de l'lndépendant des Basses Pyrénées, organe radical-socialiste. En 1939, il se porta volontaire comme interprète auprès de l'armée anglaise. Refusant la défaite, il entra dans la Résistance. Dénoncé, déporté à Buchenwald, il meurt quelques jours après son retour en France. Le 4 août 1914, il était un soldat « calme et déterminé ». Dès le premier jour il note dans ses carnets, sept au total, ses impressions de guerre. Souvent avec humour, considérant parfois la guerre comme un match, il est à la fois lucide et réservé. Il ne cache rien de nos faiblesses : inexistence de l'artillerie lourde, officiers de troupes trop âgés et parfois incompétents, soldats peu aguerris à la marche... Jamais ii ne douta de la victoire, même s'il laisse entrevoir des moments de faiblesse et une distanciation de plus en plus grande avec l'arrière. En 1932 il publia un livre, Là Haut. Ses carnets et ce recueil éclairent le processus de construction de la mémoire combattante. Ils apportent aussi des réponses à la question : comment tinrent-ils ? Porteur des valeurs de la République, ni consentant, ni résigné, A. Bach fit son métier de citoyen et de soldat, fut-ce au prix du sacrifice.