Cartulaire du prieuré de Saint-Gilles de l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem : 1129-1210

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : XXXII-382 pages
Poids : 1320 g
Dimensions : 22cm X 28cm
Date de parution :
EAN : 9782271054609

Cartulaire du prieuré de Saint-Gilles de l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem

1129-1210

chez Brepols

Collection(s) : Documents, études et répertoires

Paru le | Relié XXXII-382 pages

Professionnels

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Quatrième de couverture

Le cartulaire dont l'édition est présentée ici est un cartulaire original, composé entre 1206 et 1214, et contenant la transcription de 378 actes allant de 1129 à 1210 (relatifs à l'implantation de l'ordre des Hospitaliers dans la région du bas-Rhône) et les privilèges impériaux, royaux et comtaux accordés à l'Hôpital. Il fournit une remarquable documentation pour étudier la mise en valeur agricole de la Camargue et éclairer les problèmes juridiques posés par l'Organisation de la Seigneurie foncière au XIIe siècle. Il livre, en outre, des éléments non négligables sur la phase de création des commanderies de l'Hôpital de Saint-Jean-de-Jérusalem, sur les rapports entre les villes du bas-Rhône et leur environnement rural, ainsi qu'entre la Société laïque et l'Eglise dans la période comprise entre la Réforme grégorienne et le début de la croisade albigeoise.

La maison priorale des Hospitaliers située à Saint-Gilles, sur la rive languedocienne du Petit-Rhône, est l'un des plus anciens établissements de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en Occident. Son cartulaire, aujourd'hui conservé dans les archives municipales d'Arles, est riche de trois cent soixante dix-huit actes échelonnés de 1129 à 1210. Il fournit une information exceptionnelle non seulement sur l'histoire de l'Hôpital, dans la première phase de son implantation méridionale, mais également sur la mise en valeur de la Camargue, sur les structures sociales, sur les rapports entre les villes (Arles, Saint-Gilles, Beaucaire) et leur arrière-pays, au temps de la mise en place des consulats, ainsi que sur les mentalités religieuses. Dans une région écartelée entre des pouvoirs civils et ecclésiastiques rivaux, partagée entre Empire et Royaume, les hospitaliers s'infiltrent peu à peu et tissent patiemment un réseau de possessions foncières, de liens féodaux et de droit de seigneurie, destinés à faire d'eux l'une des plus importantes puissances économiques des pays du Bas-Rhône.