Paru le 14/10/2010 | Broché 349 pages
Tout public
A ce jour, il n'existait sur la vie et l'oeuvre de Casimir Reymond, originaire de Vaulion, dans le Jura vaudois, qu'un seul ouvrage, paru en 1974 à l'initiative de la Fondation créée par l'artiste peu avant sa mort. Très précieux pour les informations et les souvenirs personnels réunis par ceux qui avaient connu «Casi» de son vivant, il ne traitait cependant que de la sculpture et se bornait à mentionner la peinture et le vitrail.
Lacunes que comble cette nouvelle monographie, écrite à plusieurs mains par des historiennes de l'art qui se sont aussi penchées sur les autres registres dans lesquels s'est exprimé ce créateur polyvalent : Casimir Reymond, en effet, a commencé par être peintre et, parallèlement à son oeuvre sculpté, a décoré de vitraux une quinzaine de lieux de culte, essentiellement dans le canton de Vaud. Pour leur étude très approfondie, elles se sont appuyées sur le Fonds extrêmement riche conservé par l'artiste dans son atelier de Lutry, dont le dépouillement intégral a révélé nombre de documents inédits.
La correspondance que Casimir Reymond a échangée depuis la capitale française avec ses amis Marcel Poncet et Charles Clément, mais surtout avec Marguerite Clément, a permis non seulement de reconstituer quasi au jour le jour la chronique de ses dix années parisiennes, mais encore de connaître les jugements qu'il portait sur les artistes suisses et français rencontrés aux Salons et dans les galeries.
Docteure ès sciences, Nadja Maillard est au bénéfice d'une formation en histoire, en anthropologie et en histoire de l'architecture. Elle adopte dans ses travaux une approche qui associe les méthodes développées par ces disciplines, qu'elle complète par les enseignements de domaines artistiques tels que la littérature ou les arts plastiques. Responsable - en tant qu'auteure ou directrice de publication - de nombreux ouvrages consacrés à différents «territoires» de l'architecture, elle dirige depuis 1990 le bureau de recherches Construire & Habiter.
Licenciée ès lettres en histoire de l'art à l'Université de Lausanne (1955), Elisabeth Voyame a par la suite fréquenté l'Istituto Europeo di Design à Milan. Au Tessin, elle s'est intéressée à la production sculpturale de la première moitié du XXe siècle. Chargée de l'inventaire des oeuvres du Fonds Apollonio Pessina à Ligornetto, elle a publié le catalogue Apollonio Paul Pessina, scultore (2003) et rédigé le chapitre consacré à la sculpture tessinoise dans le catalogue collectif Arte in Ticino, 1803-2003. Il confronto con la modernità, 1914-1953 (2003). Historienne de l'art indépendante, elle a écrit en 2008 un article sur la représentation du nu féminin dans l'oeuvre sculpté de Casimir Reymond (Mémoire Vive. Tous les états du corps, 2008) et a été chargée de la rédaction du dossier pédagogique consacré à la Salle du Panorama de l'histoire suisse au Musée national suisse, Château de Prangins (2009).
Licenciée ès lettres en histoire de l'art monumental (1992) et diplômée en muséologie et médiation culturelle (2004) de l'Université de Lausanne, Fabienne Hoffmann est régulièrement mandatée, comme historienne des monuments, par diverses institutions suisses pour des rapports, des expertises, des expositions, des publications et des conférences dans les domaines de l'art du vitrail, de la campanologie (science des cloches) et de l'architecture. Collaboratrice scientifique pour le Vitrocentre de Romont, elle a monté une exposition sur Le vitrail Art nouveau (Lausanne et Romont, 1999-2000), puis réalisé pendant deux ans l'inventaire des vitraux civils et religieux de La Chaux-de-Fonds (publication en 2006). En collaboration avec un photographe et d'autres historiens de l'art, elle a initié et partagé la rédaction du livre Escaliers. Décors et architecture des cages d'escalier des immeubles de Suisse romande (2006). Depuis juillet 2009, soutenue par le Fonds national suisse de la recherche scientifique et le Vitrocentre, elle a entrepris des recherches sur l'atelier des peintres-verriers zurichois Röttinger, qui a réalisé des vitraux dans toute la Suisse, entre 1845 et 1930.
Licenciée ès lettres en histoire de l'art monumental à l'Université de Lausanne (1996), Catherine Schmutz Nicod est mandatée par l'Etat de Vaud, différentes communes et institutions ainsi que des privés pour des recherches historiques dans le domaine du patrimoine architectural. Depuis 2006, elle travaille également au Laboratoire de construction et conservation (LCC) à l'EPFL-ENAC. Elle a notamment rédigé, en collaboration, le livre Escaliers. Décors et architecture des cages d'escalier des immeubles de Suisse romande (2006) et contribué à l'ouvrage sur le Beau-Rivage Palace de Lausanne (2008).
Après un baccalauréat classique (latin-grec), des études de lettres (français, latin, anglais) à l'Université de Genève où elle a le privilège de suivre les cours de littérature française de deux professeurs remarquables, Marcel Reymond et Jean Rousset, Edith Carey enseigne durant plusieurs années (notamment l'anglais au gymnase du Belvédère à Lausanne), avant de reprendre des études en histoire de l'art, toujours à Genève, et de suivre une formation en muséologie au Musée d'art et d'histoire. Conservatrice au Musée Jenisch à Vevey pendant douze ans, elle monte de nombreuses expositions (accompagnées de catalogues) consacrées à des artistes suisses (Claire-Lise Monnier, Marius Borgeaud, rétrospective reprise par les musées français de Roubaix et du Faouët, Cuno Amiet, Denise Voïta, Steven-Paul Robert). Elle a aussi écrit sur d'autres artistes (Yolande Biver, Christine Aymon, Christine Sefolosha). Elle a également travaillé sur mandat pour plusieurs fondations, dont la Fondation Langmatt à Baden (exposition sur La gravure impressionniste, en collaboration avec Nicole Minder et le Cabinet cantonal des estampes à Vevey). En tant que présidente de la Fondation Casimir Reymond, elle a organisé, avec les auteures de la présente monographie qui en est le prolongement, la Rétrospective Casimir Reymond qui a eu lieu au Musée de Pully en 2007. Depuis trois ans, elle est en outre présidente de la Société vaudoise des beaux-arts.
