Les peintures italiennes du musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon : l'oeil et la main

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 327 pages
Poids : 1680 g
Dimensions : 23cm X 28cm
Date de parution :
ISBN : 978-88-366-4004-1
EAN : 9788836640041

Les peintures italiennes du musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon

l'oeil et la main

chez Silvana Editoriale

Paru le | Broché 327 pages

Tout public

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préface Anne Vignot


Quatrième de couverture

Les peintures italiennes du musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon

Le musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon compte parmi les plus belles collections de peintures italiennes de France.

Tout commence en 1545, lorsque le prince florentin Cosme Ier de Médicis envoie au chancelier de Charles Quint, Nicolas de Granvelle, le précieux retable d'Agnolo Bronzino, La Déploration sur le Christ mort. Au XIXe siècle, des collectionneurs francs-comtois désirent enrichir le musée de la ville nouvellement créé. Le général Donzelot lui offre des toiles prestigieuses rapportées de Naples, à l'origine d'un des fonds les plus importants de France pour cette école. Son jeune ami, le peintre romantique Jean Gigoux, amoureux de l'Italie et fasciné par Venise, lui destine, entre autres, des oeuvres de Giovanni Bellini, du Titien et du Tintoret. La vision romanesque et poétique de sa collection, nourrie par ses amitiés avec Alfred de Vigny et Théophile Gautier, charme encore les visiteurs du musée. Au XXe siècle, les « OEils », historiens d'art qui excellent dans l'exercice de l'attribution, vont visiter les collections françaises et réétudier les peintures italiennes de Besançon. Leur méthode vise à croquer sur le vif les tableaux, passant de l'oeil à la main pour tenter de démasquer celles des artistes et retenir le galbe d'une joue, la virgule d'une paupière ou la friction des couleurs à l'origine d'un clair-obscur.

L'histoire de ces oeuvres, de leurs artistes et de ceux qui les ont redécouvertes est racontée dans cet ouvrage. L'oeil du lecteur est invité à y pénétrer par celui, rieur, d'un jeune homme, vêtu de rouge et de noir, dont l'auteur anonyme compte parmi ces mains qui, encore de nos jours, tiennent tête au regard des plus grands connaisseurs.