Catherine la Grande, un art pour l'Empire : chefs-d'oeuvre du Musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg : expositions, Toronto, Musée des beaux-arts, 1er oct. 2005-1er janv. 2006 ; Montréal, Musée des beaux-arts, 2 févr.-7 mai 2006

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 328 pages
Poids : 2194 g
Dimensions : 26cm X 32cm
Date de parution :
EAN : 9789053495544

Catherine la Grande, un art pour l'Empire

chefs-d'oeuvre du Musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg
expositions, Toronto, Musée des beaux-arts, 1er oct. 2005-1er janv. 2006 ; Montréal, Musée des beaux-arts, 2 févr.-7 mai 2006

chez Snoeck Publishers

Paru le | Relié sous jaquette 328 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

Catherine la Grande est reconnue par l'histoire pour son tempérament d'exception, son intelligence politique et la faste de son règne (1762-1796). L'impératrice fut aussi une collectionneuse insatiable et une mécène éclairée, s'intéressant à tout et ne laissant rien au hasard, car elle croyait en la dimension politique de l'art.

Cette princesse allemande émigrée dans une lointaine Russie, cette russophile qui n'avait aucun sang russe, se passionna pour sa terre d'adoption. Elle voulut parachever l'oeuvre de Pierre le Grand et amener son pays au faîte de la modernité. Entourée de conseillers remarquables, elle fit preuve d'une prodigalité étourdissante en achetant avec retentissement des collections entières à travers toute l'Europe. Elle fut sans conteste la fondatrice des collections de l'Ermitage. Elle commanda aux meilleurs artistes et artisans, et elle importa non seulement les oeuvres mais la culture et le savoir-faire européens, développant avec succès en Russie les académies et les manufactures impériales.

Surtout, Catherine II affirma très tôt sa préférence pour le classicisme. Elle s'enthousiasma pour une Antiquité nostalgique, décorative et monumentale. Jouant avec la symbolique du pouvoir impérial, elle fut une moderne Minerve en public, une anticomane avérée en privé.

Riche de près de 300 illustrations et couvrant tous les domaines de l'art, cet ouvrage qui réunit les contributions de nombreux spécialistes permet de mieux cerner le goût de Catherine II pour un classicisme alors assimilé à la modernité, et de comprendre comment elle sut, en stimulant les arts, jeter des ponts entre l'Europe et la Russie.