Cavalleria rusticana : et autres nouvelles siciliennes

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 404 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 13cm X 19cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-251-21012-4
EAN : 9782251210124

Cavalleria rusticana

et autres nouvelles siciliennes

de

chez Belles lettres

Collection(s) : Domaine étranger

Paru le | Broché 404 pages

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traduit de l'italien par Béatrice Haldas | préface de Georges Haldas


Quatrième de couverture

Toute l'oeuvre de Giovanni Verga, le plus grand vériste italien, est centrée sur les «vinti dalla vita» («les vaincus de la vie»). Dans les nouvelles ici rassemblées il s'est attaché à peindre le courage viril avec lequel les humbles affrontent la vie. Avec un réalisme saisissant il nous montre l'attachement au lieu de naissance, aux anciennes coutumes, la résignation à la dureté d'une vie parfois inhumaine, la conscience que cette société fermée où évoluent ses personnages, hauts en couleurs, est la seule défense contre les nouveautés venues de l'extérieur. Ses personnages manifestent leur fidélité à des sentiments simples et à des valeurs ancestrales. Pour Verga ceux qui acceptent leur propre destin dans une résignation consciente possèdent la sagesse et la moralité. C'est toute la Sicile, âpre et rude de la fin du XIXe siècle qu'il fait ainsi revivre pour ses lecteurs.

Biographie

Giovanni Verga (Catane 1840-1922) est sans doute l'écrivain italien le plus considérable de son temps. Tôt influencé par le naturalisme français, les livres de Flaubert d'abord, mais aussi de Zola et de Maupassant, exercèrent sur lui une influence déterminante. Il quitte sa ville natale en 1869 pour Florence et s'installe à Milan en 1872 où il met en chantier un long cycle romanesque dont seuls Les Malavogli (adapté à l'écran par Visconti sous le titre La terre tremble) et Don maestro Gesualdo verront le jour. On lui doit parallèlement un grand nombre de recueils de nouvelles dont la quintessence est ici rassemblée. Verga est retourné vivre dans sa chère Sicile en 1893 pour s'y éteindre un quart de siècle plus tard.

Du même auteur : Giovanni Verga