Cela s'appelle l'aurore... : homélies liturgiques

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 524 pages
Poids : 694 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782840242017

Cela s'appelle l'aurore...

homélies liturgiques

de

chez Edb

Paru le | Broché 524 pages

Tout public

19.80 Indisponible

préface Olivier Clément


Quatrième de couverture

«... En ces années noires où la plupart des visages sont assombris pour des raisons très valables, aimer consisterait à sourire. Ni béatement, ni parce que nous nous sentons bien... ce qui n'est pas de l'amour. Mais sourire gratuitement, même si je suis soucieux ou accablé, c'est plus simple et profond que des paroles plus ou moins réconfortantes. Soyons transparents à la lumière du Christ qui nous habite et nous pourrons être souriants...»

Ce livre présente une série d'homélies dominicales du père Jean Corbon prêchées à Beyrouth entre les années 1980 et 2000. Elles s'adressent à des laïcs de tous âges et de tous milieux vivant les heures douloureuses de la guerre. Dimanche après dimanche, des liens spirituels forts se sont tissés entre le père Jean et ses auditeurs, formant la communauté de l'Espérance dans le partage de la Parole de Dieu et du Pain Eucharistique. Dans le désert de la guerre et de la haine, entre la tentation de violence et celle du découragement, cette communauté était en quête de sens. Le père Corbon l'a aidée à rejoindre le mystère de la Croix vivifiante dans l'homme humilié, défiguré, pour communier à la puissance de la Résurrection du Christ.

Le lecteur pourra puiser chaque jour dans ce livre une lumière pour sa route au milieu des combats de ce monde. Puissent ces homélies éclairer tout homme de bonne volonté confronté sans cesse au «mystère d'iniquité» afin que rayonne pour tous les enfants du Père, la Lumière du Christ Ressuscité.

La femme Narsès : Où en sommes-nous, ma pauvre Electre, où en sommes-nous ? Electre : Où nous en sommes ? La femme Narsès : Oui, explique ! Je ne saisis jamais bien vite. Je sens évidemment qu'il se passe quelque chose, mais je me rends mal compte. Comment cela s'appelle-t-il, quand le jour se lève, comme aujourd'hui, et que tout est gâché, que tout est saccagé, et que l'air pourtant se respire et qu'on a tout perdu, que la ville brûle, que les innocents s'entre-tuent, mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se lève ? Electre : Demande au mendiant. Il le sait. Le mendiant : Cela a un très beau nom, femme Narsès. Cela s'appelle l'aurore.

Jésus dit en un grand cri : "Père, je remets mon esprit entre tes mains." Et ce disant, il expira. ...Tous ses amis se tenaient à distance ainsi que les femmes qui regardaient cela. ....Le premier jour de la semaine, à la pointe de l'aurore, elles se rendirent à la tombe....

Biographie

Le père Jean Corbon, né à Paris en 1924, est l'une des figures les plus inoubliables de l'Eglise d'Orient. En 1956 il découvre le Liban et son rôle capital dans les relations oecuméniques et le dialogue islamo-chrétien ; en 1959 incardiné au diocèse grec melkite catholique de Beyrouth, il se met au service de l'unité ecclésiale, dans tous les domaines : renouvellement de la catéchèse, formation des laïcs, des prêtres, enseignement en plusieurs universités libanaises. Il écrivit de nombreux articles dans différentes revues et des ouvrages, notamment "l'Eglise des arabes" et "Liturgie de Source". Il rédigea ce dernier durant les années noires de la guerre au Liban, il le considérait comme une réponse à la violence ambiante. En 1996 il sera appelé par l'ensemble des patriarches catholiques et orthodoxes à poser les bases d'un catéchisme oecuménique. Sur le plan international, il fit partie depuis sa création, de "la Commission Mixte Internationale pour le dialogue entre l'Eglise Catholique et l'Eglise Orthodoxe", ainsi que de "la Commission Théologique Internationale". Sa collaboration à la rédaction du Catéchisme de l'Eglise Catholique fut importante ; on lui doit, entre autres, la partie sur la prière et le commentaire du Notre Père.

Le père Jean est décédé à Beyrouth le dimanche 25 février 2001, à la veille du cinquantième anniversaire de son ordination sacerdotale.