Célébration du 150e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre le Japon et la France : journée réunie le 23 mai 2008 à l'Académie des inscriptions et belles-lettres (palais de l'Institut de France)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 139 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-87754-226-5
EAN : 9782877542265

Célébration du 150e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre le Japon et la France

journée réunie le 23 mai 2008 à l'Académie des inscriptions et belles-lettres (palais de l'Institut de France)

chez Académie des inscriptions et belles-lettres

Paru le | Broché 139 pages

Public motivé

37.10 Indisponible

Quatrième de couverture

En 1854, alors que le Japon était en proie à des troubles intérieurs qui reflétaient la difficulté à faire face aux changements imposés par l'intrusion d'un monde moderne de plus en plus envahissant, de fermes exigences américaines amenaient le gouvernement shôgunal à autoriser aux États-Unis, puis aux grandes puissances européennes, l'accès à un certain nombre de ports de l'archipel, jusqu'alors presque entièrement fermé aux étrangers. Quatre ans plus tard, en 1858, une série d'accords commerciaux, dont le traité de commerce et d'amitié signé avec la France, venait marquer la rentrée du Japon dans la vie internationale, dont il s'était retiré pendant deux siècles et demi.

Si les relations entre les deux pays furent celles que l'on pouvait attendre en cette époque de fiévreuse industrialisation et portèrent d'abord sur la coopération militaire, les chantiers navals, la métallurgie, on ne peut qu'être frappé, par-delà les tragédies qui marquèrent l'histoire du XXe siècle, de la profondeur et de l'intensité des relations culturelles et intellectuelles que nouèrent le Japon et la France. Il est loisible de remonter très loin pour rechercher les racines de cette entente qui va bien au-delà du matériel, à Guillaume Postel, par exemple, qui au XVIe siècle traita du bouddhisme japonais ; comme en un écho de cette première rencontre, le Japon peut d'ailleurs s'enorgueillir de l'une des plus magistrales traductions de Rabelais, celle de Watanabe Kazuo, mort en 1975.

En organisant une journée d'études le 23 mai 2008, dans la grande salle des séances du palais de l'Institut de France, l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, comme c'est sa vocation, s'est attachée à approfondir cette dimension de rencontre entre deux civilisations qui caractérise les cent-cinquante ans de relations franco-japonaises, en réunissant des savants et spécialistes, japonisants ou non, qui ont tenté de dresser, chacun dans sa discipline, un bilan de cette riche période et de suggérer des voies pour les relations à venir.