Collection(s) : Texto
Paru le 21/08/2014 | Broché 687 pages
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«Rien dans l'histoire n'a ressemblé à ce quart d'heure», a écrit Victor Hugo. Il est vrai qu'on n'avait pas encore vu une telle bousculade de régimes et de dynasties, de serments prêtés et reniés, et ce en un peu plus de trois mois.
Napoléon débarque à Golfe-Juan le 1er mars 1815, il est à Paris, le 20. Dans l'intervalle, le régime des Bourbons s'effondre et Louis XVIII quitte Paris pour l'exil en Belgique dans la nuit du 19 au 20 mars. Battu à Waterloo, Napoléon abdique le 22 juin. Le pays se dote le même jour d'un gouvernement provisoire sous la direction de Fouché. Le 3 juillet, Paris capitule devant les armées de la coalition. Louis XVIII rentre pour la deuxième fois dans sa capitale.
Les Cent-Jours ne sont pas seulement ceux de Napoléon, mais aussi ceux du roi. Tout change lorsque l'on observe les Cent-Jours du côté de ceux qui les ont subis, du côté des vaincus, des oubliés de l'histoire.
Historien, directeur d'études à l'École pratique des hautes études, Emmanuel de Waresquiel est spécialiste de la Révolution et de la France du XIXe siècle. Il est notamment l'auteur d'une biographie de Talleyrand et celle de Fouché, les silences de la pieuvre (Tallandier, 2014) et de L'Histoire à rebrousse-poil («Texto», 2014).