Paru le 01/10/2014 | Broché 254 pages
Tout public
coordonné par François Julien-Labruyère
Charentes, coups de coeur
Les Charentes constituent un phénomène unique en France de deux départements unis par une même identité ne provenant pas de l'héritage des anciennes provinces. Se dire attaché à cette région de coeur n'efface certes pas l'attrait qu'on éprouve pour l'Aunis, la Saintonge, l'Angoumois, ou même son île ou son village d'enfance, exactement comme au sein d'une famille on st fier de son prénom et on aime cultiver sa différence. Ce livre exprime cette sensibilité largement partagée de tout simplement se sentir beunaise d'être « Charentais ».
Pour marquer ses 25 ans d'existence, le Croît vif a choisi ce thème de l'attachement aux Charentes. Il est traité par cent trente auteurs ayant tous un lien étroit avec lui : ils y ont publié, ils lui ont préfacé des ouvrages, ils l'ont soutenu dans ses publications, ils sont depuis longtemps ses partenaires techniques ou commerciaux, ils sont aussi quelques lecteurs parmi les plus fidèles... À un titre ou à un autre, connus ou inconnus, ils se révèlent tous d'incontestables passeurs de mémoire, donc d'émotion, pour dresser le portrait de leurs Charentes.
Un quart de siècle...
Pour plaisanter son gérant dit souvent que le Croît vif est le « numéro un mondial de l'édition charentaises ». Rien n'est faux dans cette assertion, pourtant elle fait sourire et laisse a penser que le gérant en question - donc sa société toute entière - n'est nullement sérieux.
Un simple regard sur le catalogue montre au : contraire que le positionnement éditorial du Croit vif est tout ce qu'il y a de plus serieux : sa production est destinée à un public cultivé, ce qui l'oblige a des livres de qualité, tant dans leur contenu que dans leur présentation.
Documents de sciences humaines (les hommes !), textes littéraires (les femmes !), collection Junior (les enfants, sans point d'exclamation), le Croît vif est le seul éditeur représentant le « bon ton actuel » de l'attachement aux Charentes.
Dans chaque paysage, je revois les paysages autrefois aimés, et ma jeunesse échappée qui y frémit encore.
(Jean-Louis Berthet)
Ce pays d'aquarelle...
(Jeff d'Argy)
Patrie est un grand mot, pays natal est plus modeste, mais le mot vrai qui me vient à l'esprit, c'est un nom de fleuve : la Charente.
(Claude Roy)
La-bas au bout de ses méandres, j'ai toujours devine l'océan.
(Sophie Apert)
Ce qui change tout, c'est la lumière, impalpable, légère, et presque heureuse de sentir l'approche de la nuit, (...) Cette lumiere qui ne tombe pas d'en haut, qui semble plutôt monter de la terre et s'étendre a l'infini.
(Claude Dagens)
(Nos églises romanes) sont nos racines en plein air. Elles se jouent de la lumière changeante qui les façonne et les métamorphose, les rendant à chaque instant différentes.
(Eric Fottorino)
Angoulême est un mot dans lequel on aurait presque envie de se loger... C'est très rare une ville où l'on peut habiter à l'intérieur de son seul nom... Je n'en connais qu'une autre... Jérusalem... Quelle rime riche !...
(Jean-Paul Coumont)
On est d'ici et pas d'ailleurs, c'est aussi simple que ça... une évidence qui se construit sur les souvenirs d'enfance et sur une multitude de petites choses qui font qu'on s'attache à son pays.
(Gérard Seguin)
J'étais destiné à m'épanouir en m'enracinant.
(Pierre-Henri Simon)
