Charles Despiau : hommage à Baudelaire : Musée des beaux-arts de Bordeaux, 18 juin-18 septembre 2005, Musée des beaux-arts de Libourne, 18 juin-18 septembre 2005, Musée Despiau Wlérick, Mont-de-Marsan, 8 octobre-16 janvier 2006

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 102 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 19cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782915262216

Charles Despiau

hommage à Baudelaire
Musée des beaux-arts de Bordeaux, 18 juin-18 septembre 2005, Musée des beaux-arts de Libourne, 18 juin-18 septembre 2005, Musée Despiau Wlérick, Mont-de-Marsan, 8 octobre-16 janvier 2006

chez le Festin

Paru le | Broché 102 pages

Tout public

10.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Á l'aube du xxe siècle, la sculpture française devient l'enjeu d'une série de mouvements artistiques qui trouvent leur aboutissement dans l'abstraction. Loin de ces bouleversements, une poignée d'artistes respectueux de la continuité reste attachée à la nature et à la représentation du corps humain.

Charles Despiau (1874-1946), originaire de Mont-de-Marsan est l'un de ces sculpteurs qui se réclament de la tradition classique française, au sein de laquelle il va parvenir à élaborer un vocabulaire plastique personnel. Remarqué par Rodin, il devient l'un de ses praticiens en 1907 et se lie avec d'autres sculpteurs de son cercle, dont Lucien Schnegg. Une carrière de bustier s'ouvre alors à lui, avec des commandes de l'État ou de riches amateurs, tandis que les hommages se succèdent à l'étranger, et tout particulièrement aux États-Unis, Il devient alors le chef de file d'un mouvement, dit « indépendant ».
C'est dans ce contexte qu'en 1933, les éditions parisiennes Gonin frères publient Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire, illustré ce 50 dessins de Despiau et édité à seulement 99 exemplaire, « Qu'il a de force et de douceur, écrit Claude Roger-Marx, ce trait qui sait être à la fois si aigu et si friable, dés qu'il s'agit de préciser les lieux où l'ombre et le jour s'affrontent, le charme d'une saillie, le profondeur d'un pli. Parfois le contour seul suffit à exprimer la vie des plans : parfois l'écrasement léger du crayon ou du fusain, rompu par des effaçages, détermine les caresses du clair-obscur, l'éclat moelleux des surfaces convexes, les tendres passages d'un volume à l'autre. »

Biographie

Aujourd'hui, cet Hommage à Baudelaire reprend les poèmes et les dessins de l'édition de 1933, mis en relation avec des épreuves d'essai inédites et des sculptures sur le thème du nu féminin appartenent aux collections du musée Despiau-Wlérick de Mont-de-Marsan et des musées des beaux-arts de Bordeaux et Libourne.