Collection(s) : L'encyclopédie de l'armée française
Paru le 21/11/2015 | Relié sous jaquette 168 pages
Tout public
avec le concours de François Vauvillier | profils en couleurs de Laurent Lecocq, d'après des tracés reconstitués par Pierre-François Aujas et l'adjonction de profils d'Eric Schwartz
Les éléphants de guerre du colonel de Gaulle
Chars D 2 au combat
En 1937, le colonel de Gaulle passe de la théorie à la pratique. L'homme du « char-papier », auteur en 1934 d'un véritable manifeste en faveur du corps cuirassé - Vers l'armée de métier, son plus célèbre ouvrage - va commander pendant deux ans à Metz un régiment de chars de combat, le 507e RCC. Là, disposant des chars puissants de 20 tonnes, type D 2 construits par Renault, il fait de son unité, soumise à une discipline sévère et un entraînement de tous les instants, un remarquable outil de combat dont il attend « toujours le plus ».
La guerre survenue, Charles de Gaulle reçoit un commandement supérieur, à la 5e armée. Pour autant, il ne quitte pas ses chars D 2 des yeux et les présentera au président Lebrun, sur le front des troupes à l'automne 1939, au cours d'une séquence demeurée célèbre.
Et, au moment d'engager la bataille, le 16 mai 1940, les premiers chars à rejoindre sa 4e division cuirassée créée ex-nihilo, sont, une fois encore, les D 2. Ces matériels armés d'un excellent canon de 47 antichar seront engagés offensivement à Montcornet, puis à Crécy-sur-Serre et sur la Somme devant Amiens, avant de participer aux derniers barouds de la bataille de France.
Une épopée de sang et d'acier, au cours de laquelle les équipages n'auront pas démérité.
Stéphane Bonnaud, 52 ans, de formation commerciale et management, est aujourd'hui investi professionnellement dans les Ressources Humaines et les Relations Sociales. Plaçant toujours l'homme au coeur de son action, passionné par l'histoire des unités de chars de combat de la campagne de 1939-1940, il en est devenu, au fil des ans, Le spécialiste.
Il a déjà signé le mémorable Chars B au combat (dans la même collection), ouvrage fondateur et incontournable, à l'origine de nombreuses vocations qu'il continue de soutenir en publiant dans la revue trimestrielle GBM, avec la plus parfaite fidélité depuis le premier numéro, une remarquable série d'articles de la même veine - près de quarante à ce jour - consacrés aux héros malheureux des chars de 1940.
Avec ce nouveau volume, associé à son complice François Vauvillier, il concrétise une étude de fond entamée depuis presque quinze ans.