Collection(s) : Colloques, congrès et conférences sur l'époque moderne et contemporaine
Paru le 27/04/2006 | Relié 161 pages
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Le Génie du Christianisme a marqué une rupture avec le passé que Chateaubriand s'est plu à souligner, à dramatiser. Cependant quand Ladvocat réédite ses OEuvres complètes à partir de 1826, l'écrivain fait reproduire en premier lieu le texte de l'Essai sur les Révolutions, et grâce aux notes instaure un dialogue entre l'homme qu'il a été et celui qu'il est.
Honnêteté intellectuelle ? Certes. Mais peut-être aussi désir de montrer une cohérence paradoxale de l'oeuvre. D'où l'intérêt pour nous de revenir aux commencements de Chateaubriand. Si l'Essai a une part de choix dans les études que nous présentons ici, nous avons fait place aussi au «Génie du Christianisme primitif», aux «Tableaux de la Nature», au travail du poète et du traducteur auquel se livre le jeune émigré à Londres.
Ce premier Chateaubriand nous intéresse non seulement en fonction de l'importance de l'oeuvre future, mais aussi en lui-même, comme un témoignage passionnant de l'articulation entre la philosophie des Lumières et l'imaginaire romantique.
