Collection(s) : Mémoire dominicaine. Série thématique
Paru le 10/05/2007 | Broché 388 pages
Public motivé
Le monde du silence : ainsi qualifierai-je volontiers les monastères des Dominicaines qui se sont reconstitués en France après la Révolution. Déjà leur histoire demeure mal connue et souffre de l'absence d'études historiques bien documentées, mais le plus grand mystère pèse sur l'expérience spirituelle vécue dans ce milieu fervent. Quel contraste avec l'époque de la réforme dominicaine de l'Ordre au XVIIe siècle, où les monastères se sont multipliés en France et ont laissé dans le corpus hagiographique d'inoubliables portraits des saintes femmes qui les peuplaient ! Or, l'élan de la vie monastique dominicaine n'a pas été moindre depuis le tout début du XIXe siècle jusqu'au milieu du XXe.
Par une bonne fortune exceptionnelle, quelques documents autobiographiques attestent de l'expérience spirituelle vécue dans les monastères. Ils révèlent des personnalités surprenantes dans leur diversité. Par exemple, Rose Wehrlé, qui, de Belfort, est venue au monastère de Mauléon, a été envoyée à Cracovie, a pris part à la tentative de fondation d'un monastère à Arles et a fini ses jours à Baltimore. Pareillement la trajectoire autant spirituelle que géographique qui mène l'humble Marie de Nazareth de sa Bretagne natale au monastère de Lourdes. Plus surprenante encore la manière dont le Seigneur associe Marie-Réginald à la vocation de ce prêtre aveugle qu'a été le Père Joseph Perrin et à la fondation de l'institut séculier Caritas Christi.
Merci à soeur Marie-Ancilla, elle-même du monastère de Lourdes, d'avoir tiré du sommeil des archives des documents aussi précieux.
