Chevaliers et chevalerie au Moyen Age

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 307 pages
Poids : 350 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-213-67702-6
EAN : 9782213677026

Chevaliers et chevalerie au Moyen Age

de

chez Fayard

Collection(s) : La vie quotidienne

Paru le | Broché 307 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

La chevalerie, c'est d'abord une image, celle de nobles héros aux armures étincelantes, brandissant des bannières aux couleurs chatoyantes pour se jeter, la lance ou l'épée au poing, au secours de l'affligé, de la veuve et de l'orphelin. La réalité est plus complexe et l'évolution plus chaotique. Le mot «chevalier» est d'ailleurs ambigu et plus encore la notion de «chevalerie». Son acception latine, la militia, désigne la force armée au service de l'Etat. Au Moyen Age, cette fonction publique s'est privatisée et ses caractères aristocratiques et militaires se sont accrus. C'est le renforcement de la cavalerie lourde qui lui donne son impulsion entre le IXe et le XIe siècles. Mais, il faut attendre le XIIe siècle pour que la chevalerie s'affirme, avec la généralisation de la charge à la lance couchée. Elle se donne alors un code déontologique, fondé sur l'honneur, qui va «humaniser» quelque peu les «lois de la guerre». Dans le même temps, l'Eglise tente de lui assigner une mission et une éthique conformes à sa cause. Ainsi s'ébauchent, du XIe au XIIIe siècle, les traits essentiels d'une chevalerie qui se mue peu à peu en confrérie d'élite de la noblesse.

Biographie

Docteur d'Etat ès lettres et sciences humaines, Jean Flori est directeur de recherches au CNRS et au Centre d'études supérieures de civilisation médiévale. Spécialiste de l'histoire de la chevalerie et de la croisade, il a publié de nombreux travaux sur ces thèmes.