Chevaux, chiens, faucons : l'art vétérinaire antique et médiéval à travers les sources écrites, archéologiques et iconographiques

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XII-477 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-9600769-9-8
EAN : 9782960076998

Chevaux, chiens, faucons

l'art vétérinaire antique et médiéval à travers les sources écrites, archéologiques et iconographiques

chez Université catholique de Louvain

Collection(s) : Publications de l'Institut d'études médiévales

Paru le | Broché XII-477 pages

Public motivé

58.03 Indisponible

Quatrième de couverture

Chevaux, chiens, faucons. L'art vétérinaire antique et médiéval à travers les sources écrites, archéologiques et iconographiques

Certains domaines d'expertise ont un caractère plus réservé que d'autres et leur histoire est de ce fait plus difficile à retracer : c'est assurément le cas de l'art vétérinaire, pourtant essentiel dans toute société depuis la nuit des temps. L'originalité du colloque qui s'est tenu à Louvain-la-Neuve au printemps de 2011 était de ne pas se limiter aux sources strictement vétérinaires, où le cheval se taille la part du lion, mais d'étendre le champ d'investigation aux textes cynégétiques, qui incluent régulièrement des indications thérapeutiques relatives aux fidèles compagnons du chasseur, les faucons et les chiens.

Les 24 articles qui constituent le présent volume sont disposés en quatre sections. 1. « L'animal en point de mire » s'intéresse aux données concernant les équidés que livrent les textes latins (M.-Th. Cam, Brest) et espagnols (J. Pascual-Barea, Cadiz), l'iconographie (L. Brunori Cianti et L. Cianti, Florence), et un dialogue humanistique sur le chien et le cheval (G. Valenti et B. Van den Abeele, Louvain-la-Neuve). 2. « À la recherche des textes vétérinaires » considère des papyrus, ostraca et tablettes de contenu vétérinaire (A. Ricciardetto, Liège), des textes hippiatriques grecs (M.-H. Marganne, Liège) et cynologiques latins (M.T. Santamaría Hernández, Albacete), des traités de fauconnerie latins (M.-L. Noirhomme, Louvain-la-Neuve ; A. Smets, Leuven) et espagnols (J. M. Fradejas Rueda et D. Dietrick Smithbauer, Valladolid) et des textes hippiatriques italiens tardifs (A. Vitale Brovarone, Turin). 3. « Les traités et leur transmission » offre un bilan des recherches sur la tradition hippiatrique latine du Moyen Âge (M. Giese, Potsdam), étudie la place des traités de chasse dans les inventaires princiers d'Aragont (M. García Sempere, Alicante), les versions italiennes de traités hippiatriques (A. Montinaro, Lecce ; M. Pagano, Catane ; A. Fichera, Catane), et le commerce des manuscrits grecs de chasse au XVIe s. (S. Lazaris, Strasbourg, Paris). 4. « L'exploitation critique des textes » groupe des articles sur des maux particuliers des chevaux (V. Gitton-Ripoll, Toulouse ; A. Zumbo, Messine) et leur anatomie (Y. Poulle-Drieux, Paris), la médecine monastique et domestique des animaux (G. Xhayet, Liège), et les maux et soins des faucons (B. Van den Abeele, Louvain-la-Neuve ; J. Querol San Abdon, Barcelone ; M. Garcia, Chinon). Une conclusion par K.D. Fischer (Mayence) boucle le parcours.

Les articles, rédigés par des chercheurs dont les horizons sont parfois très différents - philologues, historiens, historiens de l'art -, apportent donc un éclairage multiple et contrasté sur l'art de soigner les animaux dans l'Antiquité et le Moyen ? Âge européens et attestent le regain d'intérêt que connaît son étude. À côté des acquis que présentent d'ores et déjà ces recherches, celles-ci soulèvent maintes questions et montrent à quel point l'histoire de la médecine vétérinaire tire profit d'un cadre élargi et décloisonné.