Paru le 18/10/2002 | Broché 364 pages
Public motivé
Malaise des banlieues, violence scolaire, illettrisme, montée du populisme - le système scolaire peut-il être tenu seul responsable du dérèglement actuel de la société française ?
Non, certes, mais il porte sa part de responsabilité.
C'est elle que, sans complaisance et avec objectivité, Guy Georges analyse dans sa «Chronique (aigre-douce) d'un hussard de la République».
L'ancien Secrétaire général du SNI.Pegc (Syndicat National des Instituteurs et des Professeurs d'Enseignement Général de Collège) de 1976 à 1983 situe le tournant décisif dans la période 1968-1988. Il témoigne ici de l'affrontement très rude entre deux conceptions du rôle et de l'organisation du système scolaire.
Entre l'école «libératrice» des «hussards de la République» et celle qui, sous le masque illusoire de la liberté de choix, organise à son profit la sélection des élites.
Les problèmes se sont aujourd'hui aggravés. Les mécanismes d'exclusion poursuivent leur travail d'érosion de la société française. Mais les forces conservatrices ont-elles aujourd'hui gagné ?
Ce livre, travail de mémoire, permet de comprendre la situation d'aujourd'hui à partir des choix d'hier. Il est, de ce fait, une contribution exigeante à l'histoire sociale contemporaine.
