Paru le 16/01/2014 | Broché 236 pages
Chronique des temps modernes
¤ Extrait : « Il faut essayer d'être fidèle à l'enfance. "Qu'importe ma vie ? Je veux seulement qu'elle reste jusqu'au bout fidèle à l'enfant que je fus" écrit Georges Bernanos (Les Grands Cimetières sous la lune). Qu'est-ce que l'enfance ? C'est attendre beaucoup du monde. Et inévitablement, c'est attendre beaucoup de soi (suivre la pente noble de l'enfance). L'enfance est le temps des grandes espérances et aussi des grandes déceptions. On meurt toujours de son enfance. »
¤ « Pierre Le Vigan est un penseur sensuel. La profondeur de ses vues tient d'abord au fait que ce sont précisément des vues, c'est-à-dire qu'il n'avance rien qu'il n'ait personnellement senti, éprouvé, expérimenté. Le lecteur sera d'ailleurs frappé par l'importance que le corps occupe dans ses carnets. Le corps, avec ses grâces et ses disgrâces, ses joies et ses douleurs, Pierre Le Vigan en est l'arpenteur le plus tenace et le plus généreux que je connaisse. » Michel Marmin
¤ Pierre Le Vigan est urbaniste et travaille dans le logement social. Il est aussi essayiste. DEA de l'EHESS, licence d'histoire, maîtrise et DESS d'économie. Collabore à de nombreuses revues notamment Eléments et sites électroniques notamment metamag). Il a publié récemment Le malaise est dans l'homme, Ecrire contre la modernité et La banlieue contre la ville.