Chucho el Roto : dandy d'honneur : par un anonyme mexicain (1916)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 188 pages
Poids : 210 g
Dimensions : 12cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-9531176-6-0
EAN : 9782953117660

Chucho el Roto

dandy d'honneur
par un anonyme mexicain (1916)

chez Sao Maï

Paru le | Broché 188 pages

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texte revu par Laurent Zaïche | notes Miguel Velazquez et Laurent Zaïche | avant-propos Sao Mai


Quatrième de couverture

« Je triompherai ! Ce qui aujourd'hui appartient aux puissants, un jour me reviendra ! Ce qu'ils gardent pour eux, nous le récupérerons, moi et les miens, les humbles dont le triste destin est d'errer de par le monde en recueillant les miettes que les puissants nous jettent. »

Jesus Arriaga, dit Chucho el Roto (1834 ? 1885) demeure probablement aujourd'hui, aux yeux des Mexicains, le bandit le plus célèbre et le plus emblématique ayant jamais écumé leur pays. La série contant son incroyable épopée fut à partir de la fin des années 1960 l'un des plus grands succès de la télévision nationale. Des pièces de théâtre, des films lui ont également été consacrés, certains peu auprès sa mort tragique dans l'une des plus ignobles prisons du monde, véritable Alcatraz mexicain : le bagne de San Juan de Ulua, où ce roi de l'évasion connut l'Enfer, et qui aura vu défiler tant d'autres réfractaires au régime de Porfirio Diaz.

Mais qui était vraiment ce personnage de légende ? Peut on reconstituer, par bribes, l'histoire authentique de ce charpentier misérable devenu hors la loi, et dont les Mexicains se plaisent à douter, aujourd'hui encore comme pour Zapata qu'il soit bien mort et enterré ? Ses biographies écrites, quasiment inexistantes, laissent la part belle au cinéma et aux chansons populaires. Celle présentée ici, éditée anonymement en 1916 et republiée depuis à maintes reprises, a fait rêver des générations de lecteurs.

Elle n'avait jamais été traduite en Français.

Écrit au coeur des tourmentes de la Révolution, l'ouvrage y jette un regard nostalgie sur l'âge d'or d'un banditisme presque un dandysme d'honneur, effondré depuis sous les poids sanglant de l'Histoire. De sorte que le comparaison avec un autre outlaw mythique : Francisco « Pancho » Villa s'impose nécessairement. Pancho choisit la Révolution. Chucho en reste à la révolte. Une révolte pure, et noble, comme l'indique le sous titre original : braquages et vols, certes, mais sans excès de violence. Révolte contre le pouvoir des riches, contre leur corruption, politique et morale. Révolte contre le monde de l'argent, et toute cette litanie de bassesses qu'il représentera toujours, ici comme ailleurs.