Cicatrice : un village et l'excision

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 50 pages
Poids : 1100 g
Dimensions : 31cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782828907679

Cicatrice

un village et l'excision

de ,

chez Favre

Paru le | Relié 50 pages

Tout public

29.40 Indisponible

texte Dominique Voinçon


Quatrième de couverture

Ceintes de grands pagnes aux couleurs chatoyantes, cheveux soigneusement tressés, les femmes d'Afrique de l'Ouest égaient les allées de leurs villages de leurs rires cristallins. Elles entraînent, dans leur sillage chaloupant, des petites filles aux grands yeux noirs cramponnées au seau d'eau qu'elles portent sur la tête. Droites comme de jeunes pousses de mil, les petites savent que leur précieux liquide est un don des génies qui protègent le village. Comme elles savent que la coutume les inscrit dans un monde de griots aux chants merveilleux, de forgerons sacrés et de paysans serviteurs de la terre nourricière.

Mais ce que leurs yeux ne laissent pas entrevoir, c'est le secret du plus grand rendez-vous initiatique de leur jeune existence. Car il reste dans leur âme comme une cicatrice! Celle qui s'est dessinée à tout jamais dans leur corps un matin au fond d'une case. Jour de naissance rituelle à la communauté des femmes du village. Cicatrice, c'est l'histoire de Bagnina, la petite fille qui «doit» être excisée pour devenir femme comme le veut la coutume. C'est aussi la déchirure de son grand frère, Karamogo, jeune lycéen burkinabé partagé entre coutume et modernité, décidé à ce qu'un jour, son pays retrouve les princesses qu'il ignore.

Biographie

Benoît Lange est photographe.

Il a longtemps vécu et travaillé à Calcutta. Une ville à laquelle il a consacré deux livres et des films. Son dernier ouvrage, L'Abyssinie entre ciel et terre, la route d'Arthur Rimbaud, édité en l'an 2000, fut un grand succès. Il est connu comme un photographe engagé pour le respect et la valorisation des coutumes des peuples qu'il côtoie.

Dominique Voinçon est journaliste.

Il a vécu deux années complètes à Zaba, de 1984 à 1986. Au prix de longs efforts, il a appris la langue et les coutumes Marka. Vivant dans des conditions souvent difficiles dans la brousse et chez les villageois, un lien unique s'est noué avec ceux-ci. Ce fut le préalable aux rencontres suivantes qui lui ont permis d'accéder de manière privilégiée aux joies et aux peines de cette communauté humaine aux traditions séculaires.