Cinquante ans de souvenirs de chasse : au marais, à la hutte, sur les grèves et en mer

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 235 pages
Poids : 276 g
Dimensions : 14cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35653-100-1
EAN : 9782356531001

Cinquante ans de souvenirs de chasse

au marais, à la hutte, sur les grèves et en mer

de

chez Montbel

Collection(s) : En suivant saint Hubert

Paru le | Broché 235 pages

Tout public

25.00 Disponible - Expédié sous 5 jours ouvrés
Ajouter au panier

préface Louis Ternier


Quatrième de couverture

En suivant Saint Hubert

Cinquante ans de souvenirs de chasse

Montbel

« Le fils du garde Lefebvre vint me dire : "Monsieur, à tout moment, il arrive des canards et des bécassines dans la rivière et sur ses bords. De la terrasse du château on les voit poser." Comment rester au coin du feu après un tel discours ? Dix minutes après, fusil en mains, j'étais en observation sur la terrasse et je voyais un aimable couple de cols-verts se remettre à proximité de l'abri où reposait le canot. Qu'est-ce qu'une descente de 35 m par le raidillon que vous connaissez déjà, pour des jambes de 20 ans ? Cinq minutes après j'étais au bord de la rivière ; deux minutes plus tard les deux cols-verts, unis dans un double trépas, reposaient au fond de mon carnier et je continuais la visite des berges de la rivière avec des succès mêlés de revers. Au bout d'une heure, j'étais de retour avec trois canards, un morillon, une sarcelle et trois bécassines, et j'allais ôter mes bottes quand le fils du garde accourut hors d'haleine, les yeux lui sortant de la tête. Il venait de voir douze cols-verts s'abattre presqu'au confluent du ruisseau du Vivier. Pas moyen d'ôter ses bottes quand douze cols-verts vous attendent : le petit raidillon me revit, les berges de la rivière me reconnurent et mon père à la fenêtre contempla son fils rapportant trois cols-verts, deux tués au posé et un au vol. Je pris alors une décision héroïque : puisque les canards s'acharnaient à arriver quand je remontais, pour m'obliger à redescendre, je ne remonterais plus qu'à la nuit. À 4 h du soir, n'y voyant plus, j'ôtais cette fois-là mes bottes définitivement et j'alignais quatorze cols-verts, trois morillons, un milouin, un souchet, une sarcelle, deux judelles, cinq bécassines. Ce fut le cadeau de nouvelle année que saint Hubert daigna me faire. »