Civilisation matérielle, économie et capitalisme : XVe-XVIIIe siècle. Vol. 3. Le temps du monde

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 922 pages
Poids : 557 g
Dimensions : 11cm X 18cm
Date de parution :
EAN : 9782253064572

Le temps du monde

de

chez Le Livre de poche

Serie : Civilisation, économie et capitalisme : XVe-XVIIIe siècle. Vol 3

Collection(s) : Le Livre de poche

Paru le | Broché 922 pages

Public motivé

Poche
10.20 Indisponible

Quatrième de couverture

1. Les Structures du quotidien.

2. Les Jeux de l'échange.

3. Le Temps du monde.

Ces trois volumes sont une introduction à l'histoire du monde du XVe au XVIIIe siècle, un voyage à travers le temps et l'espace des civilisations qu'a bousculées alors - en Asie, en Amérique, en Afrique - la violente expansion de l'Europe. C'est aussi une réflexion peu orthodoxe sur la nature et le rôle d'un acteur important : le capitalisme, que l'auteur contre toutes les règles, distingue vigoureusement de l'économie de marché. L'accent est mis sur le poids énorme d'un troisième secteur celui d'une production paysanne encore majoritairement enfermée dans le troc et l'autosuffisance, à l'écart du marché.

Ce dernier volume reprend, cette fois dans sa chronologie du XVe au XVIIIe siècle, l'histoire économique du monde. Non pas de l'univers tout entier, mais de ces seules zones très minoritaires qui vivent selon «le temps du monde», le regard tourné vers les échanges internationaux - toutes zones de civilisations denses, à la richesse ancienne. En gros deux blocs : l'Europe d'un côté, de l'autre l'Extrême-Orient qui lie Inde, Chine, Islam en un puissant réseau, longtemps à égalité avec l'Europe. L'histoire de ces quatre siècles est précisément celle de la rupture progressive de cet équilibre ancien. Il a été bouleversé, recréé à partir des hauts lieux du capitalisme qui ont successivement pris la tête de l'Europe : Venise au XVe siècle, puis Gênes, Amsterdam, Londres, jusqu'à la révolution anglaise du XIXe siècle, qui a scellé l'inégalité du monde. Nous en vivons encore les conséquences. En conclusion : le destin du capitalisme d'aujourd'hui s'explique-t-il à la lumière du passé ?