Paru le 25/03/2021 | Relié 95 pages
Tout public
texte de Lydia Harambourg | préface David Caméo
Claude Mercier (1924-2019), Immense sculpteur, est admiré pour ses oeuvres de métal pleines d'élan ou au contraire concentrées, repliées sur leur propre mouvement.
À partir de 1949 et jusqu'en 2016, iI aura mené un travail Inlassable et patient qui lui vaudra l'amitié de nombreux artistes et, dès ses débuts, les conseils et les encouragements de Henry Moore et Alberto Giacometti. On trouve ses oeuvres dans quelques-uns des plus grands musées et collections, notamment le Museum of Modem Art (MoMA) à New York, le musée d'Art moderne de la Ville de Paris et de nombreux musées en région et collections privées.
Mais une facette de son talent reste très peu connue et « invisible » : il s'agit de ses dessins, gravures et peintures. Pourtant ils sont indissociables de ses sculptures, les complètent, les éclairent, s'enrichissent mutuellement de leur voisinage. OEuvres à part entière, ils constituent une révélation et un éblouissement.
L'oeuvre dessinée de Claude Mercier l'engage dans un renouvellement de son regard et de son art. Elle se construit suivant un développement sériel sans aucune conséquence sur la chronologie. Faut-il y voir la transposition consciente ou inconsciente d'une idée toujours ouverte à la diversité des champs plastiques et graphiques ? Un dess(e)in commun lie sculpture et dessin. Une semblable détermination participe à leur réalisation. L'omniprésence linéaire est commune qui du papier franchira l'espace pour s'incarner ultérieurement dans le volume du métal découpé.
Lydia Harambourg Historienne, critique d'art Membre correspondant de l'Académie des beaux-arts