Collection(s) : Questions d'architecture
Paru le 02/05/2007 | Broché 240 pages
Public motivé
textes réunis et présentés par Pascale Blin
«L'oblique, c'est un laser qui fouaille impitoyablement la réalité vécue, en débusque les contradictions les plus cachées, force l'esprit à remettre en question les idées reçues auxquelles il tient le plus, culbute le confort de la pensée, chasse le conformisme, force la paresse et ouvre les portes de l'imaginaire. Un trait en diagonale tracé sur une page blanche, c'est une colline, peut-être une montagne, une montée, une descente, une chute ou une ascension. Comment savoir ? [...] Ainsi, les choses de l'architecture prennent une autre résonance, un sens communicable, une vérité transmissible. Elles rejoignent les choses de la vie. Car après tout, les architectes n'existent que pour permettre aux hommes de se comprendre entre eux et de faire leur osmose avec la nature.
L'architecture se doit d'être un trait d'union et le temps des ghettos n'est plus, ou du moins ne doit plus être, au fond de nos esprits.»
Claude Parent (Neuilly-sur-Seine, 1923), c'est en homme amoureux que Claude Parent défend l'architecture. Ses passions - pour certains de ses confrères, pour la vie à l'oblique, pour l'utopie - et ses colères - contre un passéisme pusillanime, contre la soumission des architectes aux «petits princes» ou encore contre le massacre des paysages - forment un ardent plaidoyer en faveur d'une architecture inventive et libre de toute compromission.