Combattant de l'ombre : de la Résistance juive aux procès staliniens

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 157 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84950-363-8
EAN : 9782849503638

Combattant de l'ombre

de la Résistance juive aux procès staliniens

de

chez Syllepse

Collection(s) : Yiddishland

Paru le | Broché 157 pages

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préface par David Fuks


Quatrième de couverture

Non, les Juifs ne sont pas allés à l'abattoir comme des moutons. Leur résistance à l'anéantissement adopta des formes diverses dans les conditions les plus périlleuses, parfois héroïques, souvent désespérées. Pour la plupart, ils n'en ont tiré aucune reconnaissance, de gloire encore moins.

La vie de Jacques Kott est exemplaire de l'engagement de nombreux Juifs immigrés, pour beaucoup venus de Pologne en France dans l'entre-deux-guerres.

L'auteur est l'un des fondateurs de l'Union de la jeunesse juive, la section « jeunes » de la « Main-d'oeuvre immigrée » (MOI), organisation créée par le PCF avant-guerre.

L'Union de la jeunesse juive a pour objectif d'organiser la lutte contre l'occupant en zone Sud : propagande, solidarité, sauvetage, sabotage et action armée. En 1943, en région lyonnaise, la plupart des jeunes rejoignent le groupe « Carmagnole », construit sur le modèle du « groupe Manouchian » à Paris.

Très rapidement investi de grandes responsabilités, Jacques Kott développe une intense activité et assume notamment la direction de l'organe de presse clandestin en langue française de l'Union de la jeunesse juive : Jeune Combat.

Ses souvenirs restituent à soixante-dix années de distance le sens et la portée de son combat. Ils remontent tout autant le fil d'une histoire à la fois singulière et plurielle : celle des Juifs communistes, de la lutte antifasciste à la broyeuse stalinienne, qui conduisit Jacques Kott à rompre avec le PCF.

Le récit de son enfance à Kalisz, en Pologne, et de son éveil à la politique et au militantisme au sein du mouvement de jeunesse sioniste socialiste Hachomer Hatzaïr sont des éclairages précieux pour prendre la mesure du destin de ce « héros ordinaire », combattant de l'ombre, modeste et discret, demeuré à l'écart des cérémonies et récits orchestrés par les « compagnons de route » du Parti communiste.