Collection(s) : Mondes arabes
Paru le 03/09/2007 | Broché 132 pages
traduit de l'arabe par (Palestine) Elias Sanbar
Le point de vue des éditeurs
Ni patrie ni exil que les mots, mais passion du blanc pour la description des fleurs d'amandier.
Ni neige ni coton. Qui sont-elles donc dans leur dédain des choses et des noms ?
Si quelqu'un parvenait à une brève description des fleurs d'amandier, la brume se rétracterait des collines et un peuple dirait à l'unisson : Les voici, les paroles de notre hymne national !
Mahmoud Darwich poursuit dans ce recueil une recherche commencée il y a au moins dix ans, aux frontières de la poésie et de la prose. Mais au-delà de toute préoccupation technique, demeurent ses choix premiers : en poésie, toute idée, toute pensée doit passer par les sens ; toute poésie est d'abord orale, et par là musique ; et elle s'arme de fragilité humaine pour résister à la violence du monde.
Mahmoud Darwich, né en 1942 à Birwa, près de Saint-Jean-d'Acre, est unanimement considéré comme l'un des plus grands poètes arabes contemporains. Auteur de plusieurs ouvrages maintes fois réédités et traduits partout dans le monde, il a publié chez Actes Sud : Au dernier soir sur cette terre (poèmes, 1994) ; Une mémoire pour l'oubli (récit, 1994) ; Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ? (poèmes, 1996) ; La Palestine comme métaphore (entretiens, 1997) ; Le Lit de l'étrangère (poèmes, 2000) ; Murale (poème, 2003) ; Etat de siège (poème, 2004) ; Ne t'excuse pas (poèmes, 2006) ; Entretiens sur la poésie (2006).