Collection(s) : Racisme et eugénisme
Paru le 01/04/2008 | Broché 270 pages
Public motivé
édition Groupe de recherche sur les migrations, relations interethniques et construction des identités européennes, Laboratoire de recherches sur les cultures anglophones (LARCA)
Dans les sociétés occidentales contemporaines, la présence de communautés constituées sur la base de critères ethniques, religieux, linguistiques, culturels, nationaux - quelle que soit leur combinaison - est désormais bien établie. Cependant, exprimer des revendications spécifiques et/ou désirer être reconnu par les sociétés d'accueil suscite parfois des craintes : peurs de dérives essentialistes ou dangers d'incompatibilité avec les valeurs `partagées'.
Les diverses manifestations du «fait communautaire» sont souvent qualifiées de «positives» lorsqu'elles conduisent à une réappropriation ou à une reformulation identitaire visant à une meilleure intégration. A contrario, elles se voient taxer de «communautaristes» lorsqu'elles se radicalisent et risquent de porter atteinte à la `cohésion nationale'. S'appuyant sur des exemples concrets pris dans les zones géographiques et aires culturelles européennes et anglo-saxonnes, cet ouvrage, comparatiste et diachronique, s'efforce de vérifier si cette analyse binaire est toujours d'actualité.