Communication et médiatisation de l'Etat : la politique invisible

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 200 pages
Poids : 280 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7061-1437-3
EAN : 9782706114373

Communication et médiatisation de l'Etat

la politique invisible

chez PUG

Collection(s) : Communication, médias et sociétés

Paru le | Broché 200 pages

Public motivé

24.90 Disponible - Expédié sous 7 jours ouvrés
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

Communication Médias et Sociétés

L'actualité dominante vient régulièrement réactiver le thème classique des relations entre les médias et les politiques, mais elle relève les exemples les plus caricaturaux de « connivences », voire de « censures ». Ces débats tendent à occulter l'essentiel : les interrelations du champ politique avec l'univers journalistique sont d'autant plus fortes qu'elles sont invisibles, prenant les formes apparemment neutres et dépolitisées de l'intervention des services d'État. La politique de sécurité routière fournit un cas idéal pour étudier les transformations des processus de communication et de médiatisation des activités étatiques les plus ordinaires depuis les années 1980. Ce livre restitue donc l'histoire de la constitution d'une cause universelle et la manière dont les pouvoirs politiques s'en saisissent pour promouvoir leur action et leur perception publique.

Les enquêtes réunies ici montrent comment certaines fractions des champs politique et bureaucratique contribuent à imposer des visions du monde et de l'activité de l'État ajustées aux logiques journalistiques. Cette recherche fait voir le poids des intérêts politiques dans la communication des institutions, rompant, par là même, avec la fausse opposition entre la « propagande » ou la « communication politique », jugée politicienne, et la « communication institutionnelle ou sociale », perçue comme plus démocratique.

Biographie

Dominique Marchetti est sociologue au CNRS rattaché au Centre de sociologie européenne de l'EHESS (École des hautes études en sciences sociales).
Ont contribué à cet ouvrage : Valérie Devillard, Julien Duval, Matthieu Grossetête, Isabelle Pailliart, Cécile Poncin, Géraldine Strappazzon.