Congo-Meuse, n° 12. Traces de la vie coloniale au Congo belge et au Ruanda-Urundi

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 440 pages
Poids : 670 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-343-13476-5
EAN : 9782343134765

Traces de la vie coloniale au Congo belge et au Ruanda-Urundi

chez L'Harmattan

Serie : Congo-Meuse. Vol 12

Paru le | Broché 440 pages

Public motivé

Revue
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sous la direction de Marc Quaghebeur


Quatrième de couverture

Ce douzième numéro de Congo-Meuse choisit de mettre en lumière des documents, souvent inédits, qui font partie des collections des Archives et Musée de la Littérature (AML) et éclairent vie quotidienne et mentalités. Ces textes ouvrent une fenêtre singulière sur la vie coloniale, des lendemains de la Première Guerre mondiale aux moments des Indépendances. Sans aucune prétention à l'exhaustivité, ils permettent de revisiter quelques facettes de l'Histoire à partir de témoignages d'acteurs de terrain et de voyageurs. Certains n'ont pas fait la une de l'Histoire.

Les récits de voyage d'un haut magistrat tel Maurice de Wée, ou du journaliste Pierre Daye, tous deux zélateurs de l'empire, vont de pair avec les notations de l'abbé Charles Moeller ou de Maximilien Philips, opérateur radio en 1960. Les récits des tournées théâtrales du Rideau de Bruxelles et du Théâtre du Parc font découvrir une facette de la vie culturelle coloniale - celle du Parc donnant lieu à deux articles de l'écrivain Charles Bertin, dont le premier célèbre les splendeurs de la colonie, le second ses contradictions. Ce récit se complète par celui d'une tournée plus immergée au coeur des populations locales. Les Bilulus, marionnettes de Monique Heckmann et de Jacques Zimmermann, sillonnèrent en effet l'Est du Congo. La chronique factuelle de la visite du roi Léopold III au Ruanda en 1957 décrit, quant à elle, l'ampleur de la métamorphose en cours dans l'aménagement du territoire colonial.

Des acteurs de terrain permettent d'accéder d'une autre façon aux réalités coloniales. Les journaux d'Albert Maurice - l'animateur de l'Union africaine des Arts et des Lettres - et de Nicolas Joseph Muller, un administrateur colonial ayant oeuvré en Urundi et au Katanga, respectivement laïc et catholique, mettent l'un et l'autre à nu les failles d'un système qu'ils servent par ailleurs. Le futur romancier de Ngando, Paul Lomami Tchibamba, les rend encore plus palpables. Les témoignages de Joseph Mbungu Nkandamana, journaliste depuis les années 1950, et de Muepu Muamba, jeune étudiant début 1960, leur font écho dans les années qui tournent autour de l'indépendance.

Enfin, la republication d'un long texte de Charles François, écrit en 1958, constitue un fabuleux coup de sonde rétrospectif de ce que pensaient des coloniaux ouverts.