Paru le 15/10/2010 | Broché 154 pages
Adultes
illustrés par Alban Caumont
Un romancier doit savoir raconter des histoires. Toutes sortes d'histoires, mêmes celles un peu particulières que lui réclament les trois jeunes femmes qui l'entourent et l'empêchent d'écrire son roman. Mais comment leur résister, elles ont de tels arguments...
Alors il raconte, il revisite à sa manière, libertine et pleine d'humour, quelques-uns des contes de son enfance. On croise Pinocchio qui n'a pas que le nez qui s'allonge, trois petits cochon, non pardon, trois petites cochonnes bien délurées, ou des Petites Filles modèles qui ne le sont pas tant que ça. Quant à la mère Michel, elle a perdu son chat, mais de quel chat s'agit-il ?
Le romancier est content, ses histoires plaisent. Les trois coquines sont comblées. Et les petits chaperons n'en finissent plus de rougir.
Jean-Pierre Enard est mort en 1987, quelques mois avant la sortie de ces Contes à faire rougir les petits chaperons, il avait 44 ans. Il était romancier, comme le héros de son livre (Le dernier dimanche de Sartre et La reine du Technicolor, tous deux réédités aux éditions Finitude, et quatre autres romans chez Grasset), il avait aussi été éditeur à la Bibliothèque Rose. Ça ne s'invente pas.
Ces contes ne sont d'ailleurs pas les seules coquineries publiées par Enard, il signa aussi un explicite Art de la fessée (éditions Glénat, 1988), illustré par son ami Milo Manara.