Collection(s) : La poésie inévitable
Paru le 20/12/2008 | Broché 78 pages
édition et annotés par Victor Flori | illustrations Pascal Mirande
La poésie inévitable
Au Moyen Âge, les contes se transmettent de bouche à oreille lors de veillées populaires où tout le monde se tait pour entendre le conteur et ses histoires « du temps où les animaux parlaient ».
Mais c'est avec les Contes de ma mère l'Oye de Charles Perrault publiés en 1697 qu'ils vont devenir un genre littéraire. La production française sera considérable tout au long du XVIIIe siècle qui apparaît aujourd'hui comme le siècle d'or des contes français.
Au XIXe siècle, leur centre de gravité se déplace vers l'est, - en Allemagne avec les frères Grimm, au Danemark avec Andersen et en Russie avec Alexandre Pouchkine qui va leur donner une forme poétique.
La démarche de l'écrivain russe se prolonge en France dans la deuxième moitié du siècle avec Louise Acker-mann qui écrit des contes versifiés en 1855, et surtout Robert de Bonnières qui publie les Contes de fées en 1881, moment où la littérature merveilleuse et la poésie se rejoignent.
Après Jean-Louis Dubut de Laforest et Louise Ackermann, Victor Flori nous propose de redécouvrir aujourd'hui Robert de Bonnières dont l'oeuvre critique, poétique et romanesque a marqué la fin du XIXe siècle.