Collection(s) : Foncier et ressources renouvelables
Paru le 15/12/2003 | Broché 50 pages
Professionnels
coord. GRET ; IIED
En Afrique de l'Ouest, de nombreux agriculteurs cultivent des terres qui ne leur appartiennent pas. Dans chaque région, il existe une gamme plus ou moins large d'arrangements institutionnels, de types de contrats, oraux ou écrits, par lesquels ces agriculteurs négocient des droits d'exploitation: des arrangements traditionnels d'affectation de droits d'exploitation sans limitation de durée, des formes plus monétarisées de type location, des contrats de partage, etc. Ces différentes formes de délégation de droits d'exploitation sont souples et évolutives. Elles jouent un rôle important dans les dynamiques productives et les rapports sociaux. Elles sont cependant très mal connues.
Cette étude est issue de la recherche comparative «Droits délégués d'accès à la terre en Afrique de l'Ouest: négociation, renégociation, sécurisation», menée en partenariat avec une équipe de chercheurs d'Afrique de l'Ouest. Elle analyse la diversité et les dynamiques des droits délégués dans le centre du Ghana, dans une ancienne région de cacaoculture reconvertie dans la production d'agrumes et de palmier à huile. Dans une économie rurale monétarisée de longue date, ce sont seulement des contrats de partage du produit que l'on rencontre, sous différentes variantes.
Coordonnée par le Gret et l'IIED, avec l'appui scientifique de l'Unité de recherche «Régulations foncières, politiques publiques, logiques d'acteurs» de l'IRD, cette recherche a été financée par le ministère français des Affaires étrangères et le Department for International Development britannique, dans le cadre de l'Initiative franco-britannique sur le foncier.
Anthropologues, les auteurs sont chercheurs à l'Institute of African Studies, University of Ghana, Legon.