Paru le 01/01/2007 | Broché 438 pages
préface André Velter
« Le ton irrécusable de la poésie profonde ; les plus rares qualités du lyrisme vrai. Il y a des années que je n'avais lu un langage si net, si fort, appartenant en propre à l'auteur, impossible à confondre avec aucun autre, d'une perfection formelle et d'une acuité d'émotion aussi évidentes. »
Roger Caillois (1970)
« Qu'elle écrive en vers libres ou sous la forme du poème en prose, le ton est le même : sombre, pessimiste, cruel comme la vie, crispé souvent comme en attente d'une autre vie que le poème doit réinventer, mais il a du mal à se délivrer de la gangue des mauvais souvenirs. Du moins, en extraira-t-on la fleur vive des plaies, la beauté dans le poème, même s'il est blessé à mort, supplicié : " C'était le froid sans l'absolu glaciaire, le battement sans le flux coronaire, le cri - ludique bruit, façon d'étreindre un bonheur volatile sur le corps matinal. " Il y a quelque chose de physique et d'étrange, de bouleversant aussi. »
Robert Sabatier
Poète, romancière, dramaturge, Vera Feyder n'a cessé depuis ses premiers textes parus dans « Les Temps Modernes » (1965) d'écrire conjointement des poèmes (Rougerie - UBACS), des romans (Stock - Le Grand Miroir), des nouvelles, des pièces de théâtre (Actes Sud/Papier). Son oeuvre éditée et jouée a été honorée de nombreux prix dont le Prix Rossel 1977, pour « La derelitta », Prix Vaxelaire pour sa pièce « Emballage Perdu » et le Prix de Poésie de la SGDL (Paris) pour « Le Fond de l'être est froid » en 1995 - repris intégralement dans ce volume, augmenté des précédents recueils, tous épuisés, à commencer par « Le temps démuni » (Prix Découverte 1961).
