Collection(s) : Lot 49
Paru le 20/01/2005 | Broché 120 pages
traduit de l'américain par Claro
Mai 2004. Washington. Dans sa chambre d'hôtel, Jay attend son ami Ben. Il a une confession à faire: il s'apprête, pour le bien de l'humanité, à assassiner le président George W. Bush.
Ses raisons sont multiples: la guerre en Irak, l'insolence de l'argent, les délires religieux. Une société américaine dans laquelle Jay ne se reconnaît plus, et où, d'échec en échec, il a perdu sa place.
Tentative désespérée d'un homme fragilisé psychologiquement ou raisonnement froid poussé jusqu'à l'extrême?
Le dialogue s'engage entre les deux hommes. Ben va essayer d'empêcher son ami de commettre l'irréparable. Jusqu'où croit-il aux arguments qu'il lui oppose? À partir de quand ceux de Jay deviennent-ils irrecevables? Et, surtout, comment un président démocratiquement élu peut-il susciter autant de haine et de colère?
La nuit promet d'être longue.
Nicholson Baker nous offre un roman passionnant, d'une actualité brûlante et d'une ironie souveraine.
Les questions morales et politiques qu'il soulève dans ce dialogue tendu à l'extrême n'ont pas fini de faire débat.
Nicholson Baker est l'auteur de sept romans, parmi lesquels La Mezzanine, Vox, Le Point d'orgue, disponibles en poche (10/18). Dès sa sortie aux États-Unis, Contrecoup a créé le scandale, divisant profondément la critique et les lecteurs.
Comme beaucoup d'écrivains, je tiens Nicholson Baker pour l'un des meilleurs romanciers contemporains.
Contrecoup est un dialogue, une confession, un débat, mais surtout, une véritable séance de thérapie.
C'est certes une fiction, mais est-ce bien légal?
«The Christian Science Monitor»