Conversations avec les choses muettes : quel savoir pour mieux voir ?

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 182 pages
Poids : 444 g
Dimensions : 17cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-85035-106-8
EAN : 9782850351068

Conversations avec les choses muettes

quel savoir pour mieux voir ?

de

chez L'Atelier contemporain

Collection(s) : Essais sur l'art

Paru le | Relié 182 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Nicolas Poussin, pour rappeler que son métier n'était pas d'écrire mais de peindre, se désignait ainsi : « moi qui fais profession de choses muettes ».

Les objets inertes qui nous entourent sont silencieux. Être muet, c'est autre chose. Pour cela il faut normalement être doté, peu ou prou, de la faculté de la parole et s'en trouver privé par accident ou s'en abstenir momentanément. La peinture, comme la sculpture, le dessin, la photographie, devrait être dite silencieuse. Mais Poussin, le peintre, dit qu'il fait profession de choses muettes. On peut se demander pourquoi il entend, si l'on peut dire, dans la peinture, du mutisme plutôt que du silence.

Les oeuvres visuelles se taisent parce que, peut-être, ce qu elles pourraient avoir à dire, elles préfèrent le garder secret, ou le dévoiler à mots couverts.

Ce livre entreprend une brève (mais scrupuleuse) exploration, sans doute plus aléatoire et aventureuse que méthodique, des différents motifs pour lesquels les oeuvres d'art, d'époques et de provenances diverses, appellent aujourd'hui - ou non - un minimum de commentaire.

Que gagne-t-on à connaître la date d'une oeuvre, son époque ? Et le nom de l'auteur, sa place convenue dans l'histoire de l'art ? Et le titre de l'oeuvre ? Donné par qui ? Faut-il chercher à savoir l'intention qu'avait l'artiste ? Quels sont les droits de l'interprétation (en art) ? Existe-t-il des oeuvres qui ne requièrent aucune information préalable à leur compréhension, à leur appréciation ? Toutes questions indiquant assez qu'on voudrait se placer ici du côté des esprits intelligemment ingénus.