Paru le 23/10/2009 | Broché 275 pages
Tout public
Jean-Jacques Lafaye a réuni une remarquable pluralité de voix - politiques, artistiques, philosophiques, littéraires, esthétiques, musicales - de tous horizons et chemins de vie. Mais il a fait bien plus avec ses conversations : il a fait entendre les voix d'un authentique dialogue, dans le sens d'un dialogue véritablement interculturel. Et c'est précisément l'opportunité, l'occasion particulière ( kairos en grec) qui s'impose à la civilisation mondiale en ce début du XXIe siècle. De Yehudi Menubin à Cioran, d'Isaiah Berlin au cardinal Carlo Maria Martini, c'est l'éternelle question du sacré, dans les arts et dans la civilisation humaine, qui ressurgit. Ce livre reflète le sens le plus profond du dialogue qu'évoquait Martin Buber : « Toute vie réelle est rencontre ». Ce que Jean-Jacques Lafaye démontre magnifiquement. Cette proximité créatrice - par l'ouverture, la compréhension - ne s'obtient que lorsque deux personnes, face à face, sont prêtes à se détacher de leurs propres convictions, à se transmettre mutuellement leurs figures de pensée, sans réserve, disposées à laisser la pensée de l'autre influencer la leur. La capacité civilisatrice du dialogue prend alors une importance élémentaire, non seulement dans l'entretien personnel, mais tout aussi bien dans le champ de la politique internationale, de l'économie et de l'éducation, comme l'illustre admirablement la contribution de Javier Pérez de Cuéllar dans ce livre. Pour dessiner ce monde d'un futur partagé, et comprendre l'identité humaine de l'homme, ces conversations constituent un grand apport, l'expression multiforme et la promesse d'une civilisation mondiale, d'une harmonie possible. »
Costantin Von Barloewen, auteur du Livre des Savoirs (Grasset 2007)
Collaborateur de la revue Politique internationale et du quotidien espagnol ABC, Jean-Jacques Lafaye a fondé l'association Éthique et politique en 1988.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur les musiciens et le théâtre, et de deux essais sur Stefan Zweig.
