Collection(s) : Littérature étrangère
Paru le 13/03/2014 | Broché 194 pages
édition établie et annotée par Dominique Laure Miermont | traduit de l'allemand par Corinna Gepner
Correspondance (1925-1941)
« Deux écrivains. L'un, le plus jeune, fils d'un prix Nobel de littérature, est encore au début de sa carrière littéraire. La critique l'éreinte, ne voit en lui qu'un dandy superficiel. L'autre est au faîte de sa gloire. Klaus Mann et Stefan Zweig, donc. »
Pendant presque deux décennies, Klaus Mann et Stefan Zweig vont s'affronter sur la notion même d'engagement dans quatre-vingt-deux lettres pour la première fois rassemblées ici, dont plusieurs inédites, et non des moindres.
Une correspondance majeure du XXe siècle dans laquelle, aux heures les plus sombres de l'Histoire de l'Europe, s'opposent deux grands esprits.
Né le 28 novembre 1881 à Vienne, Stefan Zweig fit partie de l'intelligentsia de son pays jusqu'en 1934. Réfugié à Londres, il y poursuivit une oeuvre de biographe et de romancier (Amok, La Pitié dangereuse, Lettre d'une inconnue). Exilé à Petrópolis (Brésil), il posta le manuscrit de son autobiographie (Le Monde d'hier) la veille de son suicide le 22 février 1942.
Klaus Mann est né le 18 novembre 1906 à Munich. Adversaire du nazisme, il fut déchu de sa nationalité en 1934. Son talent s'est aussi bien exprimé dans le roman (Alexandre, Méphisto, Symphonie pathétique, Le Volcan) que dans l'essai (Contre la barbarie, Phébus, 2009 ; Aujourd'hui et demain, Phébus, 2011), le théâtre et l'autobiographie (Le Tournant). Il se suicida à Cannes le 21 mai 1949.