Correspondance de guerre. Vol. 3. A l'heure où les balles ne sifflent pas : mai-décembre 1915

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 398 pages
Poids : 610 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35618-114-5
EAN : 9782356181145

A l'heure où les balles ne sifflent pas

mai-décembre 1915

de ,

chez Ampelos

Serie : On n'attendait pas la mort si tôt : correspondance de guerre, famille, amis, soldats. Vol 3

Paru le | Broché 398 pages

Tout public

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texte établi, introduit et annoté par Grégoire Humbert


Quatrième de couverture

À l'heure où les balles ne sifflent pas

Tome III : correspondance de guerre

Mai - Décembre 1915

« [Une] correspondance passionnante et abondante, exceptionnelle même ! »
Xavier Boniface dans la Revue d'Histoire de l'Église, 2015

« ... véritable édition scientifique de ces textes, avec toute une série de notes, érudites mais très claires »
André Encrevé, Bulletin de la Société d'Histoire du Protestantisme Français, 2015.

Lorsqu'en juin 1915, le caporal Edmond Cheuva du 43e régiment d'infanterie refuse de participer au peloton qui doit fusiller des soldats russes et arméniens, il justifie son attitude auprès de ses chefs en se référant aux conseils que lui a toujours prodigués Henri Nick, présentement aumônier militaire protestant du 1er CA mais qui est avant tout le directeur de l'oeuvre d'évangélisation protestante au sein de laquelle le jeune homme a grandi. Edmond Cheuva est exempté de peloton d'exécution.

Toujours d'une rare richesse, ce troisième tome de la correspondance familiale Nick continue de porter notre attention sur des problématiques diverses, domestiques parfois, protestantes souvent, universelles dans bien des cas.

Le pasteur Henri Nick (1868-1954) est l'une des grandes figures du Christianisme social protestant. Pendant plus de cinquante années, il fait de l'évangélisation populaire dans le faubourg lillois de Fives. Conscient de l'importance du milieu dans la construction d'individualités libres, il se préoccupe aussi bien de la misère sociale que de la situation morale de celles et ceux qui fréquentent le Foyer du peuple.

Aumônier pendant la Première Guerre Mondiale, il s'illustre en 1916 lors des combats de Verdun puis de la Somme, durant lesquels il est blessé, ainsi qu'au Chemin des Dames en avril 1917.

De sensibilité socialiste, sans être un pacifiste radical, il soutiendra les revendications des objecteurs de conscience dans les années trente puis assistera des familles juives persécutées durant la Seconde Guerre mondiale. Il sera reconnu « Juste parmi les Nations ».