Couleurs de guerre : autochromes, 1914-1918 : Reims & La Marne

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 116 pages
Poids : 902 g
Dimensions : 26cm X 27cm
Date de parution :
EAN : 9782858228799

Couleurs de guerre

autochromes, 1914-1918
Reims & La Marne

chez Editions du patrimoine

Paru le | Relié sous jaquette 116 pages

Tout public

19.00 Indisponible

Quatrième de couverture

«Ah Dieu ! que la guerre est jolie...» On connaît le vers amer d'Apollinaire, témoin dans les tranchées champenoises des horreurs d'une guerre qui, de 1914 à 1918, fera des millions de morts et de blessés. De cette tragédie témoignent aussi de multiples photographies : la violence des assauts, leurs effrayants résultats s'y inscrivent entre noir et blanc dans toutes ces nuances de gris qu'on accorde si aisément, culturellement, aux visions dramatiques, aux ciels menaçants, aux cités dévastées, aux terres labourées par les explosions d'obus.

Mais d'autres images existent, moins connues parce que moins montrées et reproduites, qui rendent à cette guerre ses couleurs. Des couleurs étonnamment préservées, grâce au procédé autochrome mis au point par les frères Lumière, comme on peut en juger par les photographies de cet album consacré à la bataille de la Marne, au front de Champagne et à la ville de Reims. Dans cette zone de combats très emblématique du conflit travaillèrent, avec ce même procédé autochrome, des photographes aussi bien français qu'allemand : Jules Gervais-Courtellemont (1863-1931), Hans Hildenbrand (1870-1957), Paul Castelnau (1880-1944) et Fernand Cuville (1887-1927).

De ces photographies en couleur de la Grande Guerre, Alain Fleischer écrit qu'elles «sont par avance et au-delà du drame des images de réparation, de réconciliation. Il y a en elles le sage recul d'un temps méditatif». Et si la couleur apporte d'elle-même une touche d'espoir, le procédé autochrome, qui exige un matériel lourd et un long temps de pose, exclut l'instantané et impose de regarder «la guerre en tant qu'état : avant et après les actes».