Count Stendhal : Henri Beyle et l'Angleterre

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 204 pages
Poids : 257 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84876-200-5
EAN : 9782848762005

Count Stendhal

Henri Beyle et l'Angleterre

de

chez P. Rey

Collection(s) : Document

Paru le | Broché 204 pages

Public motivé

17.00 Indisponible

Quatrième de couverture

L'Italie a été la première patrie de Stendhal par le coeur. Mais, on le sait moins, il a accordé à l'Angleterre une place presque aussi importante. Dans sa correspondance et dans son journal, l'anglais a permis au jeune Henri Beyle d'exprimer directement ses sentiments les plus secrets, grâce à une langue expressive et toute personnelle dont il a commencé l'étude très tôt. Ébloui en premier lieu par le « divin » Shakespeare, il s'est attaché à découvrir les ressorts de la littérature anglaise.

N'échappant pas à l'anglomanie ambiante après 1815, Stendhal se laisse aller à la mode britannique dont on trouvera quelques traces dans sa vie de « dandy » comme dans ses romans. Et, même s'il peine à pardonner le sort cruel imposé à Napoléon, l'Angleterre reste avant tout le pays des libertés politiques - des « grands arbres » et du « vert anglais ».

Son anglophilie n'est pas pour autant inconditionnelle, et il ne cache pas ses critiques envers un peuple gâté par le travail, l'amour de l'argent et la religion. De même, il rapproche l'Angleterre de l'image de son père, froid et peu aimable, faisant ressortir par contraste l'éclat d'une Italie maternelle où l'on peut se livrer sans réserve à la chasse au bonheur.

Rien d'important n'avait été publié sur Stendhal et l'Angleterre depuis plus d'un siècle. Ce livre alerte, allant à l'essentiel, parfaitement documenté, riche en anecdotes, fait ainsi revivre une passion de Stendhal.

Biographie

Renée Dénier, agrégée d'anglais, a été maître de conférences en littérature comparée à l'université de Grenoble III. Elle a traduit et publié les chroniques pour l'Angleterre de Stendhal, sous le titre Paris-Londres (Stock, 1997).