Crédit public, crédit privé et institutions intermédiaires : monarchie française, monarchie hispanique, XVI-XVIIIe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 268 pages
Poids : 408 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84287-572-5
EAN : 9782842875725

Crédit public, crédit privé et institutions intermédiaires

monarchie française, monarchie hispanique, XVI-XVIIIe siècle

chez PULIM

Collection(s) : Histoire

Paru le | Broché 268 pages

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Quatrième de couverture

Dans l'Europe actuelle marquée par l'endettement des États sur les finances publiques et les sociétés, des travaux d'historiens sont susceptibles d'apporter un éclairage utile à la compréhension de ces réalités contemporaines. C'est l'un des objectifs de ce livre qui rassemble des communications présentées dans le cadre d'une journée d'études du CHISCO (Centre d'Histoire Sociale et Culturelle de l'Occident, XIIe-XVIIIe siècles) organisée à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense.

L'ouvrage analyse le rôle d'intermédiation financière joué par les institutions entre le crédit public et le crédit privé dans les monarchies française et hispanique de l'époque moderne. En acceptant une définition large du terme, les institutions comprennent les compagnies d'officiers, les corporations, la plupart des communautés territoriales telles que les États provinciaux, les municipalités. Toutes sont, concomitamment et à des degrés divers, dans la position d'acquéreurs vis-à-vis du crédit d'État avec les offices, les différentes formes de fiscalisation et dans la position d'emprunteurs à l'égard des groupes sociaux ou professionnels délimitant la sphère du crédit privé.

Exposant des acquis récents de la recherche, les communications réunies par Vincent Meyzie embrassent des thématiques au croisement de l'histoire sociale des institutions, des finances publiques et du crédit : les modalités de l'investissement des corps au service du roi et de l'État, leur accès aux marchés du crédit, la hauteur et les formes de leurs endettements, leurs incidences sur l'économie des offices ou la confiance des particuliers.

L'analyse de ces différents aspects conduit à reprendre, à nouveaux frais, la question fondamentale de l'affaiblissement ou du renforcement des institutions et des corps intermédiaires et de leur mobilisation au service du crédit d'État.