Paru le 20/01/2000 | Broché 208 pages
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Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l'histoire de la justice connaît un important tournant : plus qu'aux siècles précédents, le pouvoir grandissant de l'Etat - <
L'influence croissante de la justice a, cependant, des limites et se heurte le plus souvent aux comportements des communautés urbaines et rurales. Ces dernières, en effet, continuent à régler elles-mêmes leurs différends et préfèrent écarter les tribunaux royaux jugés trop sévères. Le magistrat est davantage là pour dire le droit que pour le faire appliquer.
A travers plusieurs affaires - meurtres, incendies volontaires, blasphèmes, petite délinquance... -, Benoît Garnot, proposant de nouveaux moyens d'investigation dans l'histoire de la criminalité, brosse un tableau vivant et nuancé des mentalités d'Ancien Régime face au crime et à la justice.
Benoît Garnot est professeur d'histoire moderne à l'Université de Dijon et a déjà publié aux Editions Imago Le Peuple au siècle des Lumières (1990), Un Crime conjugal au XVIIIe siècle, l'Affaire Boiveau (1993), et Le Diable au couvent, Les Possédées d'Auxonne (1995).