Paru le 17/05/2010 | Broché 354 pages
Public motivé
Critique de la déraison pure
Fin des années 1970 : les « nouveaux philosophes » envahissent les médias. Ils s'appellent André Glucksmann, Maurice Clavel, Jean-Marie Benoist, et surtout Bernard-Henri Lévy. Ils seront bientôt suivis d'amis proches sur le plan idéologique dont, au premier rang, Alain Finkielkraut et Pascal Bruckner. Trente ans plus tard, que reste-t-il de leur réflexion ? Si les membres de ce courant ont incontestablement marqué la scène publique française, leur héritage fait débat sur le plan philosophique. C'est sur ce terrain que Daniel Salvatore Schiffer a choisi d'exercer son regard critique. Essai aux accents pamphlétaires, Critique de la déraison pure, référence directe au maître ouvrage d'Emmanuel Kant, dresse un bilan cinglant de la pensée léguée par les « intellectuels médiatiques ». Loin de se borner à la mise en cause de leurs postures, ce livre engage, pour la première fois, une réflexion de fond sur les dérives et les manipulations logées au coeur de leur philosophie.
Daniel Salvatore Schiffer est philosophe et essayiste. Professeur agrégé de philosophie, il enseigne l'esthétique à l'École supérieure de l'Académie royale des Beaux-Arts de Liège. Il est également professeur invité au Collège Belgique, sous le parrainage du Collège de France. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont La Philosophie d'Emmanuel Levinas (2007), Philosophie du dandysme (2008), Le Dandysme, dernier éclat d'héroïsme (2010) aux PUF, une biographie d'Oscar Wilde (Folio, Gallimard, 2009).