Collection(s) : Monde en cours
Paru le 13/05/2005 | Broché 203 pages
Public motivé
sous la direction de Philippe Chaudoir et Jacques de Maillard | avec avec la participation de Sophie Le Coq et l'équipe de recherche de Maurice Blanc | préface Claude Brévan, Martine Marigeaud | avant-propos Cécile Martin, Jean-Pierre Saez
La programmation de groupes européens de hiphop en ouverture de l'édition 2004 de la Biennale de la danse à Lyon est emblématique des changements qui se sont produits, au cours des vingt dernières années, dans les relations entre questions urbaines et pratiques culturelles. Tout comme la création d'événements et l'implantation d'équipements culturels dans les quartiers populaires, ce type d'ouverture marque la reconnaissance de nouvelles formes d'intervention artistique, en prise directe avec des populations hier délaissées, et une considération accrue pour des pratiques artistiques dites amateurs.
Mais pourquoi l'action culturelle en milieu urbain fait-elle l'objet d'un tel investissement professionnel, politique et militant ? Comment les politiques publiques l'accompagnent ? Plus précisément, comment s'opère le croisement entre politique de la ville et culture ? Tel est l'objet du présent ouvrage qui propose d'interroger les frottements, tensions et hybridations qui naissent de cette rencontre. Levier de renouvellement des politiques culturelles, la politique de la ville se construit sous la forme d'une contractualisation entre l'État, les collectivités territoriales et une multitude d'acteurs locaux. Ces différents aspects sont au coeur de cette étude qui analyse la place de la culture dans ces dispositifs. Un travail savant sur un des enjeux essentiels de notre avenir.
Réalisé par l'Observatoire des politiques culturelles à la demande de la Délégation interministérielle à la ville et du ministère de la Culture et de la Communication, cet ouvrage a été placé sous la direction scientifique de Jacques de Maillard (politologue, Pacte/Cerat-IEP de Grenoble) et Philippe Chaudoir (sociologue, institut d'urbanisme de Lyon), en collaboration avec Sophie Le Coq (sociologue, Lares/université de Rennes) et l'équipe de recherche de Maurice Blanc (sociologue, institut d'urbanisme de Strasbourg).
