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- La saga des porcs épiques
Collection(s) : L'esprit de sel
Paru le 15/03/2007 | Broché
Cycle de la Ville-Pays
Un pavé dans le marigot
Satire sociale, politique, économique, brassant les rapports entre la métropole et les banlieues (et aussi la « province »), ceux de l'art et de la marchandise, de la « vraie » Presse et de la presse racoleuse, ironisant sur la télévision, le Pouvoir, la finance et la monnaie, caricaturant le racisme en le poussant à l'absurde... Elle est, en outre, habitée par une brochette de personnages croquignolets.
Entre « grande Histoire » et « petite histoire », c'est une fresque drôle à l'écriture peaufinée, qui a l'élégance de s'en tenir aux allusions et à une férocité distanciée, où le monde dans lequel nous vivons est traité selon ses mérites...
S'il fallait lui trouver une référence dans l'ordre des « folies littéraires », ce serait peut-être la somme insolente, épique et bouffonne de Rabelais (Gargantua et Pantagruel), révérence gardée.
S'il fallait user de raccourcis pour situer son propos :
L'auteur, caustique, joue avec cette construction romanesque, qui se développe en trois livres en cinq volumes, d'une Fiction satirique de l'Histoire, celle de notre monde dont il vaut mieux rire, larmes taries. Il faut ainsi se moquer du monde déglingué, comme en une tentative désespérée de le rafistoler... Un pari audacieux.
Benjamin Lambert, né en 1945, universitaire, écrivain, scénariste, éditeur, partage ses écrits entre les ouvrages littéraires et les documents sur la mer et la navigation.
Il a publié une quinzaine de livres, sous son nom ou sous pseudonyme, chez divers éditeurs (romans, livres documentaires, essais), dont, en 1997, Défense d'interdire (une réflexion sur Mai 68, trente ans après). Le roman satirique qui appelait sa suite, Parole d'oiseau, chez Manya en 1992, est à l'origine du présent Cycle de la Ville-Pays.
